lundi 9 juin 2008

Comme quoi on apprend de ses échecs....

Mouais. Pas sûre....

Ca y est j'ai mes résultats de concours. Je n'irais pas aux oraux de Poitiers. Recalée dès le premier tour. Merde.

J'aurais du bosser davantage. Ca m'apprendra!
Parallèlement ma vie privée est bien une pagaille. Je ne sais pas ce que je veux. A part un homme qui m'aime. serais-je capable de supporter un homme au quotidien, re-devenir une bobonne? Ne plus être l'amante. ça me fait un peu flipper. Quand Champagne m'a re-demandé de l'héberger quelques temps... Je me suis dit que cela pourrait être sympa. Je sais qu'on s'entend bien. Ce serait un test. Pour voir si je ne suis pas trop devenue chieuse après plus d'un an de célibat.

A voir.

samedi 7 juin 2008

"ça va, ma pauvre bichette?...."

Pour adoucir l'impression d'amertume ou de détresse produite dans mon précédent message...
Frimousse n'arrête pas de me demander tous les jours "ça va?" et ma collègue, chatonne, me dit tous les jours "t'as pas l'air d'aller bien ma petite ...." et ça me gonfle car dans ma vie en fait, ça va mieux que depuis bien des années!

Quelques souvenirs de ces deux dernières semaines, en vrac:

- Ma découverte de la gastronomie africaine dans un minuscule restaurant de Saint-Jean, avec un cuisinier/maître d'hôtel/serveur qui a réponse à tout, et s'incruste à notre table, débite une foule de proverbes africains, et finit par nous raconter sa vie!
- le Saxophoniste, l'une de mes plus récentes "conquêtes", a sonné chez moi à ...5h30 du matin!!! Il voulait que je me réveille à ses côtés, avait apporté des croissants... Après des calins et des massages durant de longues heures, il m'a apporté le petit déjeuner au lit.... Avant que je ne doive partir au travail...
- Une après-midi pluvieuse, passée dans un salon de thé avec les copines, à déguster de bons cafés (ceux de notre entreprise!) et de petits macarons...Mmmmmmh!
- Toujours le Saxophoniste, qui engage avec moi une conversation msn et se met à jouer de son instrument en live... pour moi...
- le Rasta, un charmant garçon rencontré dans un bar associatif, qui me suit dans la rue à la sortie du club, pour m'offrir une rose...
- Une folle soirée avec mon espagnole, après quelques semaines d'incompréhenion réciproque, où l'on a fini par chanter dans les escaliers de la Croix-Rousse... complètement saoules, après avoir défilé dans les rues bras dessus, bras dessous et fait la tournée de nos bars favoris!
- Anatole fait son come back dans ma vie, en ami, on passe souvent les secondes parties de soirée ensemble, chez moi ou chez lui, à bavarder, à fumer et à boire... en tout bien tout honneur... Il me conseille des films bien, je lui prépare de petits plats... Unvrai petit couple, sans le sexe et sans ses inconvénients!
- Après un concert sound system dans un bar/pub, assister à un concert de beat box des potes de mon Espagnole, dans un temps froid et humide, et trouver qu'on est bientôt en été...
- Me lever aux aurores, ces dernières semaines, deux fois par semaines, pour emmener mes neveux à l'école. Le sourire de ces fripouilles qui me sautent tous les trois dessus dans le canapé. Pour une partie de calins/bisous qui fait tant de bien.
- Sortie du bar associatif à la lumière du jour, raccompagnée par deux garçons charmants à ma voiture, et arrêt à la boulangerie pour un super petit-déjeuner....
-L'appel du rasta, ce matin, qui s'inquiétait juste de savoir si j'étais bien rentrée...

Pour paraphraser un blog que j'aimais (celui du magicien...)... ça fait du bien quand il vous arrive quelque chose!

lundi 2 juin 2008

Trahison

C'est la première fois qu'une rupture me fait autant de bien.

Une rupture avec un de mes "casse-croute".

Le Nouveau est venu dimanche chez moi. Cela fait trois jours que je sais qu'il a rencontré virtuellement une de mes meilleures amies sur le net, sur le même site de rencontre un peu discutable. Qu'ils se sont plu. Et je trouvais cela impossible à gérer. Une trahison. Alors qu'on a toujours été très clairs: ensemble, c'était pour se faire du bien, basta! Nous avions tous les deux une vie, et même une vie très agitée!

Pourquoi une trahison? Parce que je suis sure que mon amie n'a pas joué totalement franc jeu. Elle m'a demandé si cela me dérangeait qu'ils se parlent: j'ai répondu que oui. Elle n'a jamais entendu parler du code de conduite entre copines ou quoi? On ne désire pas le mec ou même le plan cul de sa copine! Lui m'a dit qu'il comprenait (mouais...après 45 mails!). Lui a envoyé un mail pour cesser toute correspondance avec elle (mais en me disant bien que c'était avec regret et même amertume). Mais elle s'accrochait à l'image vue de lui. Quand je lui racontait nos soirées sympas, coquines et très apaisantes. De toute façon, je crois que je viens de perdre un peu confiance en elle. Et c'est ça le pire de cette histoire. C'est ça qui me rendait dingue. Dommage.

Quand il m'a dit qu'on ne se verrait plus, ça m'a donc fait du bien. Si il ne l'avait pas fait, j'en aurais fait autant. J'ai eu sur msn mon amie après coup. Je lui ai raconté sans les détails notre rupture. Je devenais parano, mais je l'imaginais déjà en conversation électronique avec lui.

Il va me falloir du temps pour récupérer confiance en elle. Et encore ce n'est pas sûr.

PS: mon amie vient de me confirmer ce que je savais. Dès qu'il est parti de chez moi, elle lui a proposé qu'ils se rencontrent... Après tout pourquoi pas... Je pense qu'ils iraient même bien ensemble... Mais l'idée qu'on parle de moi dans mon dos, que ces deux mondes de ma vie se télescopent me fait froid dans le dos. BRRRRRRRRR!

vendredi 18 avril 2008

SCORPION


Je viens de voir ce film, choppé sur canal. Glauque au début. Sombre. Mais il y a Clovis Cornillac, un acteur que j'adore. Un boxeur meurtri qui tombe amoureux d'une pute au sein d'une embrouille mafieuse. Scorpion. Je suis scotchée. Clovis me fait penser à mon meilleur ami, mon premier amant. Sa façon de bouger, de s'exprimer. C'est un ancien boxeur. Interdit de combattre pour s'être battu, jeune, et d'avoir fait du mal à l'autre. Je regarde ce film et je me rêve être la belle pute dont il tombe amoureux. Comme au début de notre histoire. Il me regardait pareillement. Fixement. En souriant, confiant.


Et puis plus rien, du jour au lendemain. Un soir, dans sa voiture, maladroit, il me ramène chez ma mère et me dit que je suis une fille bien (ouïe, ça sent le sapin) mais qu'il n'est pas prêt. Pas sûr de m'aimer comme moi je le lui ai dit deux jours avant. Ce qu'on peut être conne à 18 ans, on fait pas gaffe, au détour d'une jouissance, on hurle qu'on l'aime, alors que c'est cette jouissance qu'il nous procure qu'on aime...


Juste l'espace de ce film, je me suis retrouvée des années en arrière. Je crois que je ne me suis jamais remise de ça. C'est lui que je recherche à travers les autres. Un homme qui me regarde comme ça. Avec adoration. Qui pardonne tout, scelle des paroles idiotes d'un baiser amoureux. M'accepte avec mes qualités, nombreuses (si, si, si, je vous jure!). Et surtout mes défauts, qu'il trouverait bien.


Vraiment bien ce film. Très cliché. J'adore.

lundi 14 avril 2008

Le Re-Nouveau

Période de profonds changements en moi, dans ma vie, dans mes amours...
J'ai coupé les ponts avec Champagne: il m'appelle de temps en temps, mais je ne vais plus au devant de lui, ne lui écris plus, l'ai bloqué sur mon msn: à la longue il se lasse, me rappelle de loin en loin, prends de mes nouvelles avec des semaines d'espacement, comme quoi ses sentiments étaient minuscules pour moi!
Le Magicien vit une histoire d'amour un peu agitée, je le laisse venir vers moi squand il veut discuter, mais j'ai compris, renoncé, décidé de ne plus l'aimer (j'ai été super fière de moi!).

Mon concours est passé, les écrits ne sont pas trop mal passés pour moi, compte tenu des faibles révisions effectuées!

Pourquoi cette attitude plus zen?
Je ne sais pas.
J'ai envie de vraies rencontres, de sentiments, mais ne suis plus prête à me bercer d'illusions! Couper court aux relations éphémères et vouées à ne devenir que des plans cul d'une nuit.

Lors d'un week end de "travail" au club Med, l'un des pontes parisiens m'a draguée très assidûment, je lui ai clairement dit que je ne mélangeais pas les amusements et le travail, il a compris mais m'a demandé d'y réfléchir. J'ai vu dans le regard de certaines collègues de l'amusement. M'ont-elles prise pour une prude? Rien à foutre!

Par le même site de rencontres, après quelques messages échangés et une longue période où je me suis bien calmée, j'ai décidé de rencontrer un homme. J'étais seule pour pâques. Rien à faire, l'Espagnole était occupée. Le dimanche, il me propose qu'on se rencontre, propose un endroit que je situe bien mais ne connais pas, sur une des péniches. On avait discuté rhums et mojitos, je le trouvais bel homme, et plein d'humour. On boit quelques planteurs. Il accepte de m'accompagner dans un kebab puis se laisse tenter, après des kilomètres de marche dans un froid glacial. puis il me propose un dernier verre. Mais où? On tombe d'accord pour chez moi. On discute. Un peu. Parlons ouvertement cul et désirs. Il m'embrasse. On finit dans mon lit. Il n'est parti que le lundi. J'étais contentée, bien et certaine qu'il ne me calculerait plus ensuite. Mais non. Il m'appelle, me laisse des petits mots gentils. On s'est vu en tout 7 ou 8 fois... Peut-être un peu plus!

Depuis on se voit assez souvent. Ca fait du bien de savoir que je provoque assez de désirs pour qu'il ait envie de me voir, souvent. On finit invariablement au lit. Il m'a invitée à manger chez lui, je nous sens un peu sur un pied d'égalité et ça fait du bien.

Et, je me surprends à surveiller cette boite mail , depuis mon travail, comme mercredi dernier où on a échangé une dizaine de mails enflammés, prometteurs de mille délices et plaisirs mutuels. Il m'excite. Il a été clair, il est très calin, à ne pas confondre avec de l'amour: dommage. Ca pourrait être un homme que j'aimerais aimer. Bon amant, intelligent, drôle, tendre et gentil. Je commence à ne plus être prête à vivre des histoires de baise amicale sans m'attacher. Cette fois je déciderai, ne serai plus un coeur d'artichaud têtu: dès que je sentirai de l'amour ou des sentiments, je me taillerai!

L'autre soir je laisse un sous titre msnien "envie de Champagne" (je voulais picoler, avais mis une bouteille au frais, et appelais l'Espagnole à la rescousse quoi!) et bien il est venu. Avec une bouteille de ce délicieux breuvage... Champagne a cru que cela s'adressait à lui, il m'appelle sur msn, me wizze. Mon invité devient rouge pivoine. il croit que je me suis foutue de lui, que c'était un appel au rut pour un autre. Je tente de m'expliquer. J'y renonce, je m'enfonce. Depuis silence radio. puis un coucou, un bisou sur le net. Je ne sais pas si il me contactera de nouveau.

Bientôt je rencontrerai un homme qui nourrira des sentiments pour moi. Qui n'en aura pas peur, ne trainera pas 10.000 casseroles au cul. Un homme que j'aimerai aussi. Je le sens. Je le mérite.

Comment l'appeller? j'ai longuement hésité. Mon "ami" d'internet, un n'ange, m'a demandé de lui parler du "nouveau": ça lui va bien. il amène pas mal de renouveau dans mes goûts, mes envies, mes nuits. Le Nouveau. C'est décidé, ça lui va si bien.

mardi 26 février 2008

Week end "sécurité sociale"


Fatiguée par tout, lassée des projets qui tombent à l'eau, j'ai été voir mon médecin. Il m'a arrêtée la semaine. Je suis partie en week-end de 4 jours avec Frimousse, loin de Lyon, avec un soleil merveilleux et mon retour n'a pas été trop dur, car j'ai des souvenirs plein la tête. Le Musée Dali, les huîtres directement chez les ostréiculteurs, les terrasses ensoleillées avec des livres et des verres de vin blanc, les soirées avec le coucher de soleil sur la mer...
Pas pensé au cul, ou presque, durant 4 jours... Ça fait du bien de s'éloigner de ses obsessions. Le Magicien a une chérie, depuis longtemps maintenant je sais qu'il n'y a aucun espoir. J'ai pas voulu, osé, tenter ma chance avec lui. Pas saisi la perche? Mon coeur se remet, doucement, mais je ne suis vraiment pas en état de la rencontrer, Elle, encore. Je veux néanmoins qu'il reste un ami. J'aime sa compagnie. Aussi!
Mon Anatole a disparu progressivement de ma vie: on n'avait plus rien à s'apporter, hormis le sexe et on s'estime trop pour se gâcher comme ça. On se parle sur msn, se promet de se voir, bientôt...
Mais j'arrive pas à me séparer de Champagne... qui était à la gare le soir de mon retour. Lui aussi parti en week-end avec des potes, mais lui en région parisienne, il voulait me voir, m'a suppliée au téléphone, m'envoyant des messages cochons comme je les aime! Je cède, lui réponds oui. Il voulait me faire découvrir un autre usage de mes godes, récemment acquis sur le net (car pas de mecs... faut pas pour autant se négliger l'intériorité!) J'ai juste eu le temps de me doucher, de m'épiler le maillot, de ranger quelque peu mes valises.... Puis j'ai enfilé des bas noirs, un porte-jarretelles en dentelle noir, un soutien-gorge en dentelle noire fendu sur les tétons, un haut très échancré sur mon décolleté, une jupe en jean courte, mon long manteau noir, et je l'ai attendu ainsi à la gare, environnée de mecs louches... qui devaient se demander ce que cette grosse ainsi attifée faisait!
Lui est arrivé, son sac à dos orange sur l'épaule, son baggy tâché par la boue de la free party, et il n'a semblé rien remarquer... Il a apprécié le paquet de clopes acheté plus tôt à son attention. Il me suivait vers ma voiture... S'étonne que l'on puisse désormais y fumer. J'ôte mon manteau pour conduire. Il venait de me proposer de sortir boire un verre, voire aller danser, et j'avais accepté. IL me regarde tend la main vers mon décolleté, rencontre mon téton durci sous le tissu soyeux de mon chemisier largement déboutonné....Passe la main sous ma jupe, constate mon absence de string... Pourquoi, la voix rauque, me demanda-t-il alors de foncer chez moi?
La grande avenue Lacassagne fut longue à parcourir. A chaque feu, il plonge ses doigts en moi. A un carrefour désert, je commence même à le sucer. Puis c'est l'arrivée, enfin, je me gare, il porte les quelques sacs restés dans le coffre jusque chez moi. On reste un peu au frais, sur le balcon-terrasse. Je suis appuyée à la balustrade. Il se glisse derrière moi, s'agenouille. Remonte sa langue entre mes bas et mon intimité.
Puis on va dedans, je frissonne, pas qu'à cause de la brise!
On a bu, trop. Fumé, beaucoup trop!
Il est rapide à venir en moi. Trop rapide, il est gêné. Il a éjaculé comme un bienheureux dans la capote, en moi. Son honneur de mâle est atteint. Il se cherche des excuses. J'essaie de la rassurer. Lui dis que c'est même plutôt flatteur de lui avoir procuré du bien aussi vite...On a encore toute la nuit devant nous. Mais je suis un peu saoule. Je l'abandonne peu à peu, m'allonge de plus en plus sur le canapé. On regarde un film... j'installe le clic-clac en position lit, recouvert de coussins moelleux et de couettes, me mets nue, et m'installe pour la nuit. On parle de moins en moins de banalités. Il se serre contre moi. Puis on refait l'amour. Car ça, c'était pas de la baise. On en oublie mes godes. Il me fait jouir et tremper mes draps, comme d'ordinaire, il jouit en moi, puis sur moi. J'ai sombré rapidement dans le sommeil mais pas lui. Il me regarde dormir, je le sais car je me réveille en sursaut sous ses caresses tendres. On se lève tard, vers une heure. Il doit reprendre son train. Il va téléphoner sur la terrasse, à la recherche d'un alibi je crois. Je pense pas que lui et sa copine, ce soit vraiment fini. Mais comment fait-il en ce cas pour expliquer ses absences du foyer toutes ces nuits? Il s'énerve au téléphone, revient tendu, rejette presque machinalement ma main sur son épaule. Se ravise. Me plaque au mur. C'est à moi de le repousser. Je lui rappelle juste l'heure qu'il est. Il a un triste sourire. M'embrasse. Puis je le dépose à la gare.

Champagne, arrête de jouer avec moi, avec mon corps, avec mes sentiments, je commence à m'attacher... Et deux fois le coeur qui saigne avec un intervalle aussi court, je crois pas que je m'en remettrais.

lundi 4 février 2008

Baby blues

Christophe est passé. Hier. Chez ma mère.
Il était fier, au volant d'une voiture neuve, crânant d'avoir acheté une voiture de la même marque que la mienne, mais plus grande, "pour le bébé".
Sa "femme" devait accoucher le lendemain. Accouchement provoqué car terme dépassé. Alors quand elle m'a raconté ça, elle y a été avec des pincettes. A cause de la date. Et de la réaction de mes neveux qui jubilaient d'avoir vu leur "tonton", celui qui les a ignorés durant plus d'un an. Heureux devant une promesse sans fond de faire du quad avec lui un jour hypothétique.
Maman l'a un peu iognoré et lui a demandé de partir, et d'éviter de passer comme ça. "Tu comprends tu n'es plus de la famille". Aujourd'hui je devais voir des amis et puis plus envie, pas le courage, mes idées noires tournent et m'empêchent de vivre sereinement ma soirée.

Pourquoi fallait-il que cet enfant naisse le jour de ma fête?