samedi 30 juin 2007

Vendredi soir sur la terre...

Jeudi, je n'ai pas dormi: grande soirée de mon travail... Puis vers 1h30, mes collègues ayant raté leur train, j'ai proposé de les héberger pour la nuit: discussions et rire plus que dortoir! Puis boulot... vendredi soir, j'étais une loque! J'ai indiqué sur msn que j'avais mal au dos et que j'étais claqué.
Le magicien m'a envoyé un message sur mon portable qui lui aussi se voulait un appel du pied: il me proposait un massage! puis rapidement les textos sont devenus plus... explicites. J'ai décidé de le rejoindre après avoir bu un café qui réveillerait un mort.

J'ai filé sous la douche, suis arrivée vers chez lui peu après. J'aime aller chez lui, ça lui ressemble: éclectique, moderne et ancien, en désordre et en reconstruction. Il m'a attirée vers lui , pour un calin.. J'ai fondu dans ses bras... il m'a dit avoir besoin de tendresse (moi aussi!!!), être un "nounours". il devait repenser à l'autre soir, où je me suis déballonnée, ayant juste regardé la télévision chez lui alors qu'il frôlait ou s'emparait de ma main, et moi qui ne réagissais pas, et qui étais partie comme une voleuse alors qu'il me proposait de dormir avec lui (j'avais envie de tout sauf de dormir!)...

J'ai aimé ce que l'on a fait. Etait-ce faire l'amour ou baiser? Peut-être un peu entre les deux... Quelle importance? J'ai aimé sa façon de faire, son regard direct, ses caresses, les sensations ressenties, pour la première fois depuis longtemps je ne me sentais pas exploitée, utilisée... Il me dit avoir eu des problèmes à faire jouir sa partenaire dans le passé, une telle confiance en moi pour me raconter ce genre de détails intimes me surprend, et m'étonne.

Je ne suis pas amoureuse, mais j'aime être avec ce garçon qui me fait jouir, simplement, qui a toujours quelque chose à dire et me surprend si souvent par sa vivacité d'esprit... Mon amie d'enfance, l'infirmière, vue samedi soir, à qui je parlais de lui m'a dit que je semblais amoureuse: elle me connait si mal... Je ne crois plus en l'amour, ce sentiment animal qui masque des besoins de perpétuer l'espèce.

C'est la deuxième personne parmi mes proches à qui je parle de lui, moi qui sépare tant ma vie entre mes relations "amoureuses" et ma vie amicale... Il m'impressionne, j'aime sa compagnie, mais j'ai le coeur en mille morceaux, je n'ai pas les papillons dans le ventre en pensant à lui à froid, je vois tant d'autres garçons en même temps et le fait de le partager avec d'autres ne m'émeut pas plus que cela... On verra ce que cela deviendra, mais j'aimerais que l'on en reste là, ne pas aller plus loin... C'est un peu mon psychanaliste sans émoluments, mon compagnon de nuit d'insomnie, l'épaule sur laquelle j'aime me jeter...

J'ai aimé dormir dans son lit, notre réveil complice et souriant...Le petit déjeuner pris à la terrasse du café... Puis pour se dire au revoir, une simple bise, un peu appuyée, dans la rue... Le soleil brille quand je pars de là bas: j'installe ma façade d'autoradio et je chante à tue-tête: le week end commençait bien!

1 commentaire:

Unknown a dit…

Je ne m'attendais pas à ça. C'est très perso mais très touchant. J'aime beaucoup.