jeudi 30 août 2007

Cadres photos

Jusqu'ici j'ai seulement parlé de mes aventures amicales mais qui finissent au pieu (ou pas et alors je déprime, bizarre?) et bien peu de sujets sérieux... D'où me viennent ces besoins compulsifs d'être appréciée? Ca m'est venu l'autre soir, chez de parfaits inconnus, en voyant des photos de famille, où tous souriaient. Moi j'ai pas de photos souriante. Ma déprime je la traîne avec moi depuis longtemps. Depuis l'enfance en fait. Ou presque. Oh, une histoire banale. Des parents mariés trop jeunes, un divorce qui dérape, un père qui sombre au moment de la séparation, une "fillette" qui se croit forte et indépendante, pantin dans les mains de sa mère et qui déclare la guerre à son père, refuse lui parler. Plus tard, adulte, soutenue par Christophe qui vénérait ma famille paternelle auréolée de sa mauvaise réputation, j'ai essayé, de revenir vers lui, mais c'était trop tard, c'était un inconnu, maladroit, qui avait ses souffrances. Incapable de comprendre les miennes, celle d'une jeune fille élevée dans la crainte de l'abandon, "sans figureeeuuu du pèreeeu". Coincée entre une mère qui va d'aventure acceptable en aventure amoureuse discutable et une soeur qui passe du statut de marie-couche-toi-là à celui d'épouse-mère-au-foyer-parfaite. Elles m'ont définie. Anéantie? Cela n'aurait pas suffit.
Pas autant que ne m'a anéantie la mort trop précoce de celui qui était mon "idole": mon... grand père! Un homme bon, mon premier fan, celui qui croyait en moi, ne me disputait pas même quand je lui piquais ses livres de collection ou ses soldats de plomb pour jouer dans les champs, où je les perdais, bien sûr! Aussi loin que je me souvienne, on me disputait tout le temps. "bon dieu, elle va pas se mettre à dormir cette chieuse?" "mais tu vas manger cette poire, ou tu n'iras pas à la bibliothèque!" et le célèbre "celle-là, tu l'as pas volé! ça t'apprendra à balayer à l'envers!" Houspillée de tous, je me réfugiais dans mes livres, et lui avait compris mon profond désespoir, quand je lui avais dit, tôt, vers 7 ou 8 ans que ça devait être bien d'être mort, parce que on te pleurait, on te criait pas dessus... Alors il me sortait de mon enfermement, il m'emmenait au musée, aux puces, aux courses. Et puis un jour, un dimanche passé loin de lui, il a eu mal à la tête. A posé sa tête sur ses mains réunies sur la table de la cuisine. Et ne s'est plus réveillé. AVC. trois initiales qui ont détruit mes espérances. J'ai passé quelques années suivantes shootée aux anxyolitiques... pleurant pour un oui ou pour un non. Et puis un jour, mon médecin de famille m'a dit, "maintenant, il va falloir arrêter de prendre des trucs, il faut vivre". Il était marrant, passer de 2 xanax et 2 lexomil à par jour à rien, c'est du sevrage à sec, ça, non?!!!!
Je me suis réfugiée dans la nourriture.. Peut-être involontairement pour lui ressembler. Mais les premières années ça ne se voyait pas, je vomissais pour compenser. Puis j'ai eu des fréquentations pas très "catholiques", fumeurs d'herbe folle, débauches alcooliques... On trainait la campagne, on squattait les porshes profonds de l'église pour s'abriter, se réunissant dans le parking déserté la nuit du cimetière, histoire de boire et de fumer à l'abri des regards indiscrets. La seule "erreur" non commise c'était de ne pas coucher à droite à gauche. Je ne m'aimais déjà pas. Vision déformée de moi-même. Tendances suicidaires précoces, dès le collège. Mais je ne laissais personne m'embrasser. Peur de m'ouvrir, d'être aussi vulnérable que ces mois passés à pleurer et à m'interroger sur la nécessité de vivre si on doit mourir de toute façon. Certe je flirtouillais... J'allumais... Et pffft, plus rien, que de la gueule! Je ne pensais pas intéresser qui que ce soit et puis un trio de garçon s'est intéressé à moi. Tout flatteur vit aux dépends de celui qui l'écoute, cette leçon m'a valu ma deuxième dépression, j'avais à peine 18 ans et demi, j'avais baissé ma garde une fois, IL m'avait volé mon coeur. Je me suis enferrée dans ma relation avec Christophe pour l'oublier, et ça n'a pas été la meilleure idée de ma vie!
Pourquoi j'ai pensé à ça? Des photos retrouvées par ma grand-mère adorée. Une de mon grand-père, récupérée à coup de courbettes, où il est dans son entreprise, au travail, l'air bonhomme et jovial d'un homme obèse qu'il était, et ses employés affairés autour de lui.
Demain ça fera presque vingt ans qu'il m'a quittée.
Que je suis seule.
Tous les ans je recule.
Je dois y aller.

dimanche 26 août 2007

Soirées sages entre filles...

Parfois on a des journées galère, parfois ce sont des soirées... Le problème c'est quand on a l'impression que c'est la semaine!

Je savais avoir une semaine épuisante (je travaillais aussi le samedi!) alors je suis sortie le vendredi soir avec mon espagnole, ma meilleure amie, car le lendemain je commençais tard. En manque de cigarettes, nous allons au tabac à Lyon, ouvert toute la nuit... Nous y achetons dans la foulée une bouteille de soda alcoolisé à la vodka, que nous allons boire sur les gradins, face au Rhône. Là, elle ose me parler, me raconter ses malheurs avec son ex, il n'arrive pas à comprendre que c'est fini entre eux, elle ne se sent pas libre, pas encore... L'alcool, ça aide parfois aussi à mieux se confier... Deux jeunes hommes nous accostent, ils sont certes un peu jeunes, mais sympathiques, mais ils sont arrivés trop tard, elle n'a plus envie de s'amuser, nous les éconduisons gentiment (pas trop non plus, c'était quand même des glus!), mais quelques compliments, ça fait du bien! "charmante" "souriante"... si ils avaient eu quelques années de plus je leur aurais demandé leur numéro de téléphone! enfin je dis ça, mais ma timidité m'en aurait empêché! Puis nous allons boire une pression sur une péniche, ambiance festive, gaie... Nous avons faim, filons vers les Terreaux pour un kebab... Nous nous faisons accoster plusieurs fois par des hommes, en quête de proies faciles: dommage nous n'avons pas encore bu assez! Je suis reconnue (encore) par d'anciens élèves du collège où j'ai travaillé durant 7 ans, des loulous de quartiers qui traînent dans ce quartier pas très bien fréquenté: mais surprise, ce ne sont que déclaration d'amitié et volonté de reconnaissance de leur part. L'un me propose un pétard, je refuse: j'ai une certaine image à maintenir! j'étais une surveillante très intransigeante, mais juste: les élèves s'en souviennent! Un homme ivre s'approche de nous quand nous nous sommes assises pour nous poser un instant vers la fontaine: les jeunes, qui étaient restés après ces échanges de souvenir très en retrait, se ruent sur lui et lui demandent de me laisser tranquille: mon amie hallucine. J'éprouve une certaine fierté envers ces gosses à la sortie de l'adolescence, qui n'hésitent pas à intervenir quand deux jeunes femmes se font embêter....
Et puis samedi, j'étais de nouveau en ville avec une autre amie, l'infirmière, qui a aussi des doutes sur son couple... Ils ont deux beaux enfants, une maison superbe, des jobs de rêve! Mais ne sont pas heureux. Etre heureux, c'est désirer ce que l'on a déjà, non? Et tous veulent autre chose, plus, encore plus: c'est voué à l'échec, souvent. Mais leur histoire me rappelle cruellement le temps qui passe. Ces amies à moi qui ont des enfants, qui exercent des professions de rêve, gagnent bien leur vie, moi je suis au même stade qu'il y a dix ans. Soirée un peu merdique. Restau thaï... J'ai pas trop aimé... Et puis l'horreur, le portefeuille de mon amie avait disparu entre le parking et le restaurant! Commissariat, dépôt de plainte pour vol (on était passées devant une bande de loulous qui nous avaient bousculées)... Soirée précocement avortée, confidences sur canapé chez moi, finalement ce week end n'aura pas été si mal. Je suis restée avec mes amies. Pas à la vaine recherche de mecs qui ne m'aiment pas et me font sentir que je ne suis qu'un vide couille. Certains me disent qu'ils m'adorent, que je leur manque... Champagne ne m'appellait plus, et puis avec sa copine ça ne doit pas aller fort, il m'appelle désormais plus régulièrement, m'envoie des sms enflammés... Pourquoi pas? Mais que deviendront nos rapports? Je serai juste celle avec laquelle il passe quelques soirs ou après-midi, aura-t-il envie de me serrer contre lui? J'ai besoin de tendresse. De désirs. De délires. Mais je crois que la voie à suivre pour retrouver un jour confiance en moi, c'est d'arrêter mes bêtises. Redevenir moi-même sans rien avoir à me prouver ni aux autres... Mes amies m'y aident bien. me font oublier, le temps des sorties, que quand je rentre personne n'est là pour me demander comment était la soirée. Mais je suis fière de moi: j'ai refusé des invitations d'amants confirmés ou potentiels pour voir mes copines. Et n'ai pas relancé ceux qui me font le plus envie! S'en sont-ils seulement rendus compte? j'en doute. Le jour où l'un me dira que je lui manque, j'aurais déjà avancé.

dimanche 19 août 2007

Souvenirs, Souvenirs....

L'autre soir, je suis sortie avec toute une joyeuse bande, collègues et amis des collègues. Resto, bar, boite, after... Que cela faisait longtemps que je n'étais pas sortie en ville jusqu'au petit matin... Mais nulle part je ne me suis sentie très à l'aise... Les groupes étaient déjà formés. Je n'étais qu'une pièce rapportée. Je n'arrivais pas à m'amuser, je ne devais pas boire car je conduisais, la voiture de ma mère en prime! Tous se foutaient de tout, buvaient, riaient. Pourquoi ne suis-je à l'aise que lorsque le groupe n'est que de deux? J'aime avant tout parler, échanger... Mais j'ai découvert une joyeuse bande, revue à la faveur d'un dîner chez une collègue que je connaissais peu et que j'ai découverte ce soir-là. Tous ses amis m'avait appréciée et même un des garçons voulait mon numéro de téléphone. Elle nous avait invitée chez elle, fait un dîner merveilleux. Personne ne m'avait prévenue, on sortait en boite après! J'ai suivi, mais cette fois, cela a été pire, je me suis même limite emmerdé. Je ne voulais pas danser, mal habillée, engoncée à cause de mes kilos en trop... et puis les boites me faisaient si peur, à l'époque, sortir voulait dire engueulade, scène et coups qui pleuvaient sur moi, malgré mille promesses renouvelées... Jamais je ne buvais, il me fallait être sobre pour maîtriser la bête. Ils étaient souriants, j'ai prétexté la fatigue et suis rentrée chez moi tôt (à 3h tout de même), je pleurais en chemin. S'étourdir par les soirées en groupe, avec plein de monde autour, ne me distrait pas de ma solitude, cela la renforce, car je ne me sens pas intégrée à ceux qui s'amusent et rient, de la même façon que baiser à droite à gauche ne me fait pas oublier mon coeur vide et mon manque d'affection. Mon manque de tendresse. Mon besoin maladif d'avoir des attentions pour un être aimé.
En même temps cela me referait peur d'avoir un mec stable. Vendredi soir, j'étais au resto ("encore?!" "et ton régime?") avec le magicien, il m'a raconté une frasque de son passé, une soirée douleureuse qui avait fini en beuverie où il avait un peu dégénéré. Cela m'a rappelé Christophe. Il parlait et les images défilaient devant mes yeux. Le soir de mon anniversaire. Mes 25 ans je crois. On était sorti en groupe restreint (forcément les amis mettaient le large, avec ses tendances alcooliques) tout s'était bien passé. puis sur le retour, comme si un diable sortait de sa boite, le voilà qui m'insulte, me gifle, tire le frein à main alors que je conduisais. Ma voiture qui part dans le décor. Il sort de la voiture, et part, après avoir pris les clés de la voiture, et les avoir jetées dans un buisson, au loin. Il n'avait pas aimé comment un serveur m'avait souri, quelques trois heures plus tôt. Et puis surtout j'avais refusé de le laisser conduire. il avait tellement bu! Il partait, en pleine campagne, ma voiture à moitié sur la chaussée. Et moi, la conne de service, la serpillière de bas étage, qui l'appelle, et qui pleure. Qui rampe pendant une heure dans les ronces, trouve ses clefs et repart, la voiture allait bien, heureusement. J'étais remontée, mais ça allait. Je rentrais chez nous, j'avais peur qu'il ne fasse une bêtise. Je ne pensais qu'à lui, à ses problèmes, je m'oubliais. J'oubliais que c'était mon anniversaire, une soirée que je voulais heureuse. Comme cadeau je lui avais demandé d'arrêter de boire, il m'avait acheté des robes, taille 38 alors que je faisais du 42, en commentant haut et fort devant tous: "comme ça tu le mettras quand tu seras enfin moins grosse comme une vache"... Un ou deux kilomètre plus loin, je le vois qui marche sur le bas côté, il fait du stop, titubant, il me voit m'arrêter, il va sur le côté de la route et lance un énorme bloc de cailloux sur mon pare brise. Arrache le rétro de mon côté. Je suis pétrifiée. Une voiture s'arrête, des hommes, qu'il engueule copieusement, la voiture repart. Je ne sais plus quoi faire. J'ouvre la vitre, il tente de m'étrangler, je repars en faisant crisser les pneus. Je m'arrête plus loin. Essaie de lui parler, de le calmer. Il m'insulte. je ne sais plus comment faire... Appeler la police? Non, il se vengerait. J'oubliais tant que les lois existaient, que ce qu'il me faisait n'était pas normal.... Finalement je fais un bon kilomètre et l'attend, sur un trottoir. Il arrive doucement. il s'est calmé, il me crie des menaces, il accepte de repartir avec moi, mais seulement si il conduit, je cède. je descends de la voiture il me gifle, je tombe par terre, à moitié assommée. Il me tire par le bras, me fait remonter en voiture, nous arrivons quelques centaines de mètres plus loin, il me redemande de conduire, il voit double...Il vomit copieusement par la fenêtre durant une partie du trajet. J'arrive chez nous, doucement, sa tête repose sur la boite à gants, je le réveille, l'oblige à monter au troisième étage sans ascenseur... Il se pose à terre, sur la terrasse, saoul, et ronflant déjà. Il réclame une bassine, revomit, je lui apporte un oreiller et une couette. 2h du matin. Je me suis alors bourrée de somnifères, ai dormi tout le lendemain. Au réveil, Christophe était parti laver la voiture et chercher des croissants, et venait la bouche en coeur me dire qu'il était désolé, que cela n'arriverait plus.
Mes larmes coulent ou vont le faire, je quitte précipitamment la table du diner, laissant mon "cavalier" un peu surpris, je vomis mes tripes dans les WC, me sèche les larmes. Vite, ne pas être démasquée. Cacher toujours ses sentiments, ses terreurs. Christophe m'a déjà fait tant de mal, je ne veux laisser apparente aucune faiblesse. Ni gêner des gens qui n'y sont pour rien... Je regagne la table, je lui explique que son histoire était triste et m'avait juste évoquée l'alcoolisme de mon ex compagnon, il est navré, mais est à cent mille lieux de comprendre ce que je viens de revivre, involontairement, par sa faute...

lundi 13 août 2007

Toxique

Ce soir, je suis un peu nostalgique, après une après-midi de ménage intense dans mon petit intérieur. J'ai rangé des affaires de Christophe dans des cartons qui vont partir vers chez lui, en passant par chez des amis communs. Nous n'avons plus aucun rapport, même pas une conversation, depuis des semaines. Il ne m'appelle plus, ne s'inquiète pas de moi, alors que moi je serai toujours inquiète pour lui...Il me manque terriblement. Oui malgré tout, son sourire me manque, une présence amicale tous les jours en rentrant du travail me manque...
Je me sens pestiférée, repoussante au point que tant m'ont fuie... Baisse de moral normale, après un bon week end entre "amis" avec un groupe de personnes que connaît davantage ma meilleure amie, qui les fréquente intensivement depuis qu'elle éprouve quelque envie envers l'un d'eux... Anatole est absent de mon paysage, à mon grand désespoir, le magicien a revu son Aimée, il ne m'appellera certainement plus jamais, Champagne se remet d'un "accident", il habite si loin, j'ai tant envie de le revoir...
Et puis je suis mal à l'aise. J'ai "fauté" avec le mec rencontré le 14 juillet. 2ème RDV, au bord du Rhône, une bouteille de rosé et on a fini chez lui. Mais je crois que lui est un vrai timide, un mec sensible et romantique, j'ai eu peur de lui faire du mal, je lui ai raconté n'importe quoi pour qu'il me fuit, me prenne pour une salope afin de ne pas avoir à recroiser son regard plein d'espoir.
Paradoxe: j'ai besoin d'amour, et je repousse tous ceux qui me désirent.
rencontre avec un autre garçon, un mec sympa, encore un informaticien, un ex-militaire sympa, voix chaude, pas désagréable physiquement, mais je me sens étrangère à lui... Encore un homme qui ne sera pas à la hauteur au lit?
Je me prends à rêver d'être un champignon, mortel certainement, que de multiples cueilleurs examineraient, mais qui serait d'emblée identifié comme toxique et même pas ramassé...

mardi 7 août 2007

N'importe quoi!

Grosse vague de froid, dans la région et sur mon moral, donc! Serais-je cyclotymique? tant pis, pas grave, personne n'a à me supporter! Après de multiples rencontres ces derniers mois, je suis fin prête à vivre seule. Oui seule, sans mec pour m'aider à vivre sans mon ex, qui même si je ne pourrai plus le supporter, me manque un peu... C'était mon meilleur ami, mon confident et si les deux dernières années il a souvent dérapé, c'est aussi que j'ai dérapé moi aussi, je ne l'aimais plus, il le sentait, je m'éloignais et lui aussi. Seulement on ne pouvait se l'avouer. Cela faisait mal. C'était l'angoisse. Se croiser tous les jours, sans avoir grand chose à se dire, cela amène forcément au pire, et ça j'ai connu!
J'ai pour la première fois de ma vie envie de m'en sortir malgré le silence sordide de mon appartement. Les mecs croisées sur différents sites ou dans ma vie de débauche s'éloignent. Certains ne me manqueront pas. D'autres terriblement! On me demande si je suis disponible tel ou tel soir: la réponse est toujours "non"... Certains, ceux à qui j'aurais envie de dire oui, ne me le proposent pas! Et celui qui me propose des trucs et auquel je réponds trop vite oui, me le fait ironiquement remarquer: alors quoi, il faut toujours calculer, feinter, se faire désirer? Je suis naturelle, il va falloir faire avec...

mercredi 1 août 2007

Comme quoi, après la douche froide...

L'autre soir, l'Artiste a refait surface. C'est un garçon jeune (trop surement), centré sur ses désirs. Sur sa jouissance. Sur son organe. Et révélation suprême, le pauvre est éjaculateur précoce! Rejointe près de mon travail, il monte à mes côtés dans ma voiture. Il me caresse mais que pour sentir mon corps, pas pour me procurer du plaisir, à la limite de me faire mal. Je file sous la douche en arrivant chez moi. Il me rejoint. Me pénètre, car il le sait, je suis excitée comme tout. Deux coups de reins et c'est fini!!! Je n'y fais pas attention, il me déclare être en manque, ne pas avoir joui depuis trop longtemps. Plus tard, sur mon lit, il retente de m'apporter du plaisir... Quoi? 2 minutes et c'est fini? Pas une seconde de préliminaire!!! On se pose devant les Simpsons... Je broie du noir, lui rigole. Re douche, froide celle-ci. Pour me calmer.Je hâte son départ, le pose au métro, mon désespoir est énorme, rentrer chez moi serait un échec de plus dans cette journée déjà marquée. Je me dirige près des vélos sur les berges du Rhône, je ne parviens pas à me faire établir une nouvelle carte. Je marche un peu. Je rumine. Les gens ont l'air heureux. La seule chose que cette andouille m'ait procuré, c'est une solide envie d'uriner. Je rentre, m'enfile un verre d'alcool brûlant, un 15 ans d'âge. Rallume mon pc. Le magicien arrive, tel un super héros, le bisounours dans toute sa splendeur. Me propose de venir chez lui. Comment fait-il pour deviner quand j'ai besoin de tendresse?
Est-ce l'âge, l'intelligence ou la sensualité de ce garçon, mais lui sait donner. Du plaisir. De l'émotion. De la tendresse. A-t-il saisi qu'au moment où il me donnait mon premier orgasme de la soirée, des larmes ont coulé, incontrôlables, de mes yeux que je veux secs. Puis ils se sont succédés, les orgasmes. J'ai essayé de lui procurer du plaisir moi aussi, je suis sure que lui aussi a ressenti la fièvre qui m'habitait. J'ai dormi, passé une vraie bonne nuit reposante après, apaisée... Je rêve d'un homme qui m'aime et sache me donner du plaisir comme lui. L'Homme parfait, quoi! Est-ce que ça existe???