mercredi 31 octobre 2007

L'ennui...

J'en ai eu marre du boulot, de tout le monde, des paroles en trop, du froid, des sourires hypocrites, des restaus' ... Je me suis mise au caduche. Feintée, la "doctoresse" qui me donne un arrêt maladie d'une affection fictive. Je dors des nuits complètes, grâce aux somnifères retrouvés dans ma table de chevet.
Et hormis le fait que je m'emmerde comme une folle, ça fait grave du bien. Je mate des émissions à la con à la télé. Je bouquine des romans inintéressants. Je mange des tranches de jambon et des bananes, quelques clémentines.
Je décline les propositions sexuelles de l'Artiste, je rembarre Champagne qui voulait me tenir compagnie, j'évite Mister Big et discute sobrement avec Anatole ou le Magicien sur msn...
Mais ce soir il faut que je bouge, je pète les plombs ici toute seule, je vais bientôt me mettre à parler aux murs!

dimanche 28 octobre 2007

Un bon week end... au goût amer


C'est dingue comme ma passivité et ma capacité à "loquiser chez moi" m'ont fait du bien, cette dernière semaine. Je me suis un peu retrouvée. J'ai eu le temps de réviser. De jouer à un jeu du chat et de la souris avec Champagne, laisser espérer Anatole, et puis surtout, sortir. Rire. Toute la noirceur entreposée au fond de mon coeur semble s'évaporer. Je me sens mieux. Plus autant besoin d'eux tous. Mister Big s'est montré entreprenant. TROP. Il m'a posé des questions sur les soirées où je ne lui proposais pas qu'on se voit. Un tel empressement me fait fatalement peur! Comme si il pouvait/devait me demander des comptes. Comme si quelqu'un pouvait vraiment s'intéresser à moi: deux raisons de fuir. Alors je lui mens, je suis un coup malade, un coup fatiguée, un coup dans ma famille. Je ne sais comment désamorcer notre relation commencée légèrement et qui semble lui plaire, qu'il souhaite exclusive... Il a programmé un dîner, avec des ami(e)s à lui: que vais-je dire à cette bande de quadras tous agrégés? Bonjour, je m'appelle.... et je suis télé-vendeuse? Ridicule. J'ai honte et je n'assume pas . J'ai commencé à lui expliquer à quel point ma vie avait été houleuse au sortir de ma rupture, mais il croit que c'est vieux, que je suis "rangée des voitures..." Mais en même temps j'apprécie notre complicité, et lui suis si reconnaissante pour sa présence quand j'en ai eu besoin. Ce week-end, il a ses filles (vive les gardes alternées!) on ne se voit donc pas.





Et puis, enfin, mon week-end de trois jours est arrivé. Jeudi soir, sortie avec mon équipe dans un restau sympa, franche rigolade, bonne chair... J'ai apprécié ces collègues encore plus! Le lendemain, je devais rejoindre Champagne à St-Etienne pour une "journée tous les deux", qui devait pour une fois n'est pas coutume, ne pas être qu'une journée de sexe, mais lui a annulé au dernier moment, mais me l'a confirmé en me tirant du lit, à 10h du matin: je ne m'étais pas réveillée, encore heureux! Sa copine et lui se séparent, ça fait des dégâts, il se rapproche de moi, et j'ai peur d'accepter sa présence par ennui et par manque d'affection. Je me suis recouchée et réveillée tard, très tard, vers 15h! Puis après cette nuit reposante de + de 10h (un exploit pour moi) j'ai pris soin de moi toute l'après-midi du vendredi, je me suis cocoonée! Bain moussant, épilation et tutti quanti. Puis restau (oui, encore!) avec d'autres collègues, ceux avec qui je me suis le mieux entendus lors de la formation initiale. Restau savoyard, raclette... Puis sortie en boite avec le Magicien, qui m'avait proposé qu'on se retrouve ce soir-là "en after", après nos repas respectifs. Ses amis (dont j'ignorais la présence) m'ont plus, sympas à première vue, ce qui s'est confirmé après dans la soirée. Il avait l'air d'aller bien et mal à la fois, comme d'habitude, sa "manie" de parler par enigmes alors que j'ignore tout de sa vie fait que parfois on ne se comprend pas... Puis je suis rentrée sagement faire dodo chez moi... Samedi après midi passé avec mon espagnole, on boit des cafés, on se coiffe, on se prépare chez moi pour la soirée d'annif du Crooner celui qui enchante nos nuits-musique chez un de ses potes, le Zicos': soirée très amusante avec création collective de ballades semi-naïves et très poétiques, bon vin à gogo, petits et même gros pétards... On est rentrées toutes les deux pas fraîches vers 3 ou 4 heure... Pas pu dormir! ou si peu... L'Artiste continue à m'appeler tous les matins en espérant me voir et me baiser: cours toujours mon gars, je ne supporte pas qu'on me touche en ce moment! Matinée en fanfare, ménage à fond, marché, Mon espagnole et moi allons après nous promener en ville, dans un St-Jean ensoleillé et très fréquenté, faire les magasins attrape touriste un peu comme un sport! Puis apéro chez sa cousine. Là je suis chez moi, me prépare, essaie de me faire "belle" pour passer une bonne soirée encore avec un couple d'amis gays qui me sortent, après apéro chez eux et dîner tardif au restau (encore!!!!) et le comble, dans la même boite que celle du vendredi, car c'est une boite gay connue pour organiser le dimanche une soirée spectacle transformiste...





Je me sens régénérée, grâce à ces présence autour de moi, ce tissu amical qui a remplacé mes besoins... animaux, ces derniers temps! C'est donc un bon week-end pour moi. Je devrais aller me reposer le prochain, partir au vert. D'abord parce que tous mes amis seront absents (et je sais à quel point j'ai besoin d'être entourée!) et parce que je n'ai rien de prévu! Si, un ami du magicien m'a invitée à son anniversaire mais je ne me sens pas le droit d'y aller: ce serait une incursion dans sa vie qui a l'air trop compliquée en ce moment, alors que lui se retire à petits pas en arrière de la mienne. Comme si il estimait qu'il avait rempli un rôle et qu'il devait partir à présent. Il ne m'appelle plus ou si peu! Je ne l'en blâme pas. Il sort par ailleurs avec des filles superbes qui doivent avoir bien plus que moi la tête sur les épaules, comme j'ai pu le constater en le croisant en charmante compagnie un soir où mon espagnole et moi revenions d'une soirée musique. Il me manque un peu, c'est tout. Comme amant pas trop, en ce moment, je n'ai pas envie ni besoin de sexe, tout au plus de la tendresse, mais surtout comme confident. Alors je me venge dans ce blog, où toutes mes pensées peuvent s'inscrire sans être jugées forcément puisque je ne publie pas tous mes messages. C'est pourquoi j'ai ce goût amer qui ne quitte pas ma bouche, un peu acide, le goût des regrets et des souvenirs perdus...




Bon c'est pas tout ça, mais je suis attendue, il faut que je me prépare!


Bises Flo pour tes commentaires... au plaisir de te connaître en réel, dans un futur proche! Que nos conversations me font du bien... tu le sais?

vendredi 19 octobre 2007

OUT LES SENTIMENTS QUI AFFAIBLISSENT!!! je drague utile en deux leçons

Il y a quelques temps (seulement quelques semaines, comment le temps semble s'accélérer!)j'avais décidé de me calmer avec mes "conneries", je trouvais que j'allais trop loin. En plus j'avoue que je commençais à nourrir quelques sentiments envers un charmant jeune homme, et je me berçais d'illusions, je commençais même à croire, à m'autopersuader que lui aussi! (AMOUREUSE? PLUTOT SOUS LE CHARME) qu'il allait lui aussi se calmer, d'ailleurs il me disait souvent vouloir être plus zen, et que l'y aidais. Mais je me suis vite rendu compte à quel point il arrivait à dire exactement ce que je voulais entendre, sans en penser un seul mot(TRAITRE). Il n'a pas été présent lorsque j'avais besoin de lui. Parce qu'il est trop préoccupé par lui-même et aussi parce que je ne lui ai rien demandé, enfermée dans ma logique du si il le voulait vraiment, il n'avait qu'à faire le premier pas! Et qu'il avait au contraire noué une relation bien plus profonde avec une autre que moi, sans avoir l'honnêteté de me le dire... (BLESSEE)
Alors par réaction, par orgueil mal placé, je suis retombée dans mes plus vils travers, dragouillant tout ce qui bouge, couchant avec les premiers venus et même les suivants, même si ils ne me plaisent absolument pas, comme pour me prouver que je peux plaire, (DESEPEREE?)que son absence de volonté de me revoir n'est pas seulement dûe à moi. Je joue les chiennes en châleur sur internet, j'affole les quadra avec mon opulente poitrine exhibée sous des tops transparents, et commence à nouer une relation sympa avec un ami d'une amie d'une amie...
NON MAIS?!
J'ai ainsi fait la connaissance de Mister Big le mois dernier, chez des anciens collègues de mon lycée de l'an dernier... Un homme plus âgé que moi . Merveilleusement muni par la nature. Un visage pas beau, classique, mais qui est destiné à embellir avec l'âge. Des yeux bleus glacés, qui s'animent d'un sourire qui les rétrécit et les rend moins impressionnants. Un début de calvitie: je lui parle d'un collègue au bureau, qui doit avoir un début de calvitie avancé, et qui s'est rasé la tête, et à qui ça va drôlement: il revient me chercher le lendemain complètement chauve! En plus, je crois qu'il vient de me faire connaître mon point G! il est presque quadra, très aisé, charmant et GALANT! Si si, ça existe un mec qui t'envoie des fleurs après une super soirée, même pas finie au pieu, et m'a déjà demandé de rester dormir chez lui, à l'occasion et pour cela a mis à ma disposition un jeu des clefs de son appart' du 6ème.. Je n'ai pas grandi dans le luxe. Chez moi on vivait "serré" au niveau du budget. Sacrifices de ma mère. Alors je ne suis pas vénale, mais pour moi qui ai du mal à joindre les deux bouts depuis que je gagne moins bien ma vie, un homme qui refuse que je paie l'addition, ça me change de Champagne ou d'Anatole, qui ne m'invite pas chez lui. Mais je ne suis pas vénale! Il n'y a vraiment pas que son argent qui m'intéresse, car ça, ça me gêne plutôt. Il m'écoute. On parle art, littérature, politique: je bois ses paroles, il est si intelligent et vif d'esprit... et il m'appelle juste pour m'envoyer un bisou, comme ça dans la journée. C'est bon de sentir quelqu'un qui s'intéresse à moi, son désir, son envie de me mettre dans son lit mais pas seulement: il veut qu'on parte en week end, il le voulait en tout cas hier, mais pas sure qu'il ne se lasse pas. Ma plus grande angoisse, le désintérêt, pire, l'oubli! Il faudrait que je sois plus "fine" pour ne pas le perdre: l'ignorer, le laisser croire qu'il m'intéresse moyennement serait une méthode super efficace pour qu'il s'attache, non? Comme tous les autres qui flippent quand je dis ce que je pense, et que j'applique ce que je décide. Certains de mes ... "casse-croutes" fuient quand je me montre empressée, mais courent après les filles qui les repoussent.
Pourquoi est-ce lui qui me dit ce que j'aimerais entendre d'une autre bouche?

Alors leçon n°1: je ne suis plus naïve, je ne crois plus rien ni personne
et leçon n°2: j'arrête d'être spontanée, je vais devenir calculatrice, pour ne plus subir les manques d'attention.

Mon coeur, cet organe essouflé et quasi inutile, si il manifeste la moindre souffrance, il va m'entendre!

dimanche 14 octobre 2007

Le plastique c'est fantastique!

Le caoutchouc super doux...
Je l'avoue sans complexe...
Je suis adepte du latex....

parce que ainsi, pas de maladie (du moins les plus mortelles, me semble-t-il)
pas de grossesse indésirée (tombée deux fois enceinte, dont une fois sous pilule)

MAIS BON SANG, SENTIR LA SEMENCE D'UN MEC GICLER EN MOI....
CA ME MANQUE... La coupure de la pose... C'est un tue l'amour (ou un tue-la-baise, si vous préférez)

Et puis, le goût du latex sur ma langue, ce mélange de "gras" et de plastique lorsque l'idée me vient de pratiquer une fellation en l'otant.... Je le hais!
Presque autant que les odeurs corporelles de certains de mes amants qui ne se rendent compte de rien... Et ne comprennent rien. Conversation de toute à l'heure:
MOI(après avoir commencer à m'emparer de la verge de mon amant du soir): avant de passer aux hostilités, ça te dit pas on se prend une douche?
LUI: "ta douche, on n'arrive jamais à la régler, soit on se caille soit on se brûle! alors laisse béton et puis tu m'as trop excité"
MOI: ben moi j'y vais... qui m'aime me suive"
Ce qu'on est obligé de faire pour ne pas avoir à se pincer le nez, des fois!

jeudi 11 octobre 2007

Messe basse

Athée, agnostique, j'ai été à la cérémonie religieuse pour ma grand-mère. Toute ma famille paternelle était là. Et tant de monde aussi. Des inconnus qui la connaissaient, eux. Comment aurais-je pu, moi, la connaître, ayant rompu presque tous les liens avec cette famille, ce clan fermé et étrange, tout en étant attirant et intriguant. Ma famille fascine ceux qui n'en font pas partie. Le goût du soufre. Les "histoires" qui l'entourent.


J'y ai été parce que de toute façon je n'aurais pas pu travailler aujourd'hui. Mais je n'ai pas pu approcher ce cercueil, la sachant dedans. La mort est ma plus grande angoisse. Matérialisée aujourd'hui. En plus s'approcher d'elle, c'était m'approcher d'Eux. Le clan. Mon père, si blanchi en quelques semaines, ne m'a pas regardée, pas vue. Et dès la foule en branle dans la nef pour apporter un dernier signe à la mamie, j'ai déserté l'église. Ne pas recroiser ce regard bleu azur froid. Comme il y a quelques mois, au tabac de ma ville. Il m'avait ignorée, peut-être pas reconnue, cela m'avait mortifiée.


J'ai été chercher moi-même un acte de décès à la mairie pour ne pas avoir à le demander à un oncle ou une tante. Toute ma famille maternelle était là aussi. Ma mère a même "tapé" la bise à mon père, effondré. Mon autre mamie m'est apparue telle qu'elle est et comme je refuse de la voir: petite, fragile, très âgée.

mercredi 10 octobre 2007

Pathétique?

Je me surprends parfois à accepter des choses inouïes, des situations glauques juste pour quelques instants de tendresse.

Juste pour une main qui me caresse. Un baiser tendre. une discussion animée quand je me sens seule. Une voix au téléphone. Un message par mail. Mêmepas forcément gentil!

Alors qu'au fond de moi, je voudrais être assez fière pour ne pas avoir à m'exposer, à quémander cette tendresse. Qu'elle soit innée. Acquise. Sure. Que je puisse compter dessus.

L'Informaticien me fait faire des choses qui me surprennent, me dérangent.
Mais j'ai le droit à quelques marques de tendresse alors j'accepte.

mardi 9 octobre 2007

3 grammes

Etre à 3g, ça a du bon.
On n'a plus envie de crier, de réfléchir, de se rouler par terre de frustration ou de pleurer.

Je suis raide mais plus de larme du tout sur mes joues et mon esprit divague +, pas besoin de se concentrer pour éviter d'y penser.

Je me moquais du décès d'une vieille l'autre jour, la grand-mère de mon ex': le "bon dieu" m'a bien punie...

Ma mamie est morte aujourd'hui...

Mon coeur saigne, de l'alcool coule dans mes veines. Merci mon espagnole d'être venue me tenir compagnie dans ces moments pas faciles où on ne veut pas parler mais ne pas rester seule. Merci d'être avec moi quand pour moi ne plus être là serait si facile.

lundi 8 octobre 2007

No Comment, non?


Personne à qui parler ce soir.
Une conversation. Juste sur un sujet politique. Ou sur des fringues... Un sujet léger... Pourquoi pas l'actualité?
Au lieu de ça, personne à qui parler. Je ne supporte plus mes murs qui ne me répondent pas. C'est pour ça que bosser me sauve: des tas de gens qui me disent juste "bonjour"....

Demain ça fera un an que je rentrais, dans un appart vide sans un mot...

Loin de mes résolutions j'ai recommencé à m'empifrer pour m'occuper. A boire pour oublier. Et à prendre ces satanés cachets pour dormir...

Je sombre

vendredi 5 octobre 2007

Je sais pas pourquoi, disais-je hier à mon collègue, j'ai un peu mal au dos et je suis fatiguée...

Lundi
Soirée alcoolisée avec une collègue, ex maîtresse du SM en téléphonie rose, fille déjantée et très drôle, qui a dormi chez moi et mon espagnole ... Bonne biture, bonne bouffe et petits pétards!
Mardi
Apéro rapide chez la cousine de l'espagnole, ambiance tendue et tchat coquin presque toute la nuit avec Anatole, qui me déclare que je lui manque: qu'est-ce que tu veux que ça me fasse: viens plutôt me voir! et me caresser! Ou autre...

Mercredi
Soirée coquine avec l'Informaticien, dans un club, dans le boxe aux ombres chinoises.... Ce club, j'y ai été car très en manque de "calins", et l'Informaticien n'est calin que lors de ce genre de sorties, avant aussi, chez moi, pour me motiver à le suivre! Accident de voiture en chemin, un abruti nous percute, l'Informaticien est tellement excité qu'aucun constat ne lui semble nécessaire. On passe en voiture devant chez celui qui est en vacances, devant là où je me gare, je le dirige... je connais bien le quartier des quais de Saône maintenant pour l'avoir fréquenté assidûment! Et ce club je l'ai ADORE. Ambiance feutrée, clientèle luxueuse, patron adorable, serveuses sympa et pas vulgaires, matures. Univers pas glauque! Envie d'y aller avec d'autres! ( mon dieu que suis-je en train de devenir!)

Jeudi
Réveil gueule enfarinée, le champagne de la veille surement (les consos sont à volonté! alleluïa!). et puis on va au ciné (l'Invité, un navet français même pas regardable un dimanche après midi d'ennui à la télé à la place de Drucker, c'est dire!) avec le Canadien, toujours aussi mignon, souriant et envoutant avec ses grands yeux bleus délavés. Il part, ça y est, pour l'Afrique, des mois. On se promet de garder le contact, tout en sachant l'un et l'autre qu'il n'en sera rien... Pas dur de trahir cette promesse: on ne se connait pas vraiment, pas d'étincelle n'a jailli entre nous. On se ment car on se sent paumés tous les deux, un peu romantiques et perdus dans la jungle du célibat. J'ai été douce avec lui, il avait perdu l'habitude des filles qui attendent que les mecs fassent le premier pas! je rentre tard, et ne parviens pas à dormir. Demain, je sais que Champagne arrive.
Vendredi
C'est l'anniversaire de Champagne aujourd'hui. Il est venu sur Lyon voir ses potes, fêter ça. Et a passé tout l'après midi avec moi, chez moi, en moi, emboités l'un en l'autre. Il m'annonce plus sérieusement qu'il va arriver sur Lyon, quitter sa copine, et tate le terrain... Pas gêné pour un sou, il me demande de l'héberger comme si c'était une évidence. Dans ma tête ça se bouscule "DANGER, DANGER" : j'adore nos siestes, nos calins, sa façon coquine voire sex' d'être. C'est un mec qui est un sensuel. Un queutard! Depuis 8 mois je suis sa petite pute, celle qui le fait fantasmer avec mes grosses fesses et mes seins crémeux... D'une vulgarité horripilante. Sa voix m'excite. Son odeur sur moi m'empêche de dormir. "AU SECOURS, AU SECOURS" Mais je ne suis pas sure que lui chez moi, ça pourrait le faire. Je lui ai expliqué comment ma vie était "compliquée", "animée"... Mais lui non plus n'est pas jaloux: "tu mènerais ta vie et moi la mienne". " BORDEL MAIS IL COMPREND RIEN OU QUOI?" Je sens un loup, un truc pas clair chez lui: je suis sure que c'est sa copine qui le vire.... On ne se cache rien, mais on ne se raconte pas tout, et on a beaucoup parlé. J'ai posé des questions ouvertes, il a répondu au delà de mes attentes. "j'adore ça chez toi, c'est que t'es pas curieuse" Il me rappelle un peu mes rapports avec le magicien. Dans ce qui était léger, drôle. On se confie l'un à l'autre sans se voiler la face, très auto-critiques chacuns de son côté.
Enfin voilà, je ne veux pas être un plan B. Plus jamais. Je lui ai lâchement laissé espérer quelques nuits de repos chez moi, à l'occasion. Je ne veux plus accepter de "vivre" avec un mec juste par solitude, par dépit ou pour oublier un autre."PUTAIN COMMENT FAIRE POUR CONTINUER A LE VOIR JUSTE COMME CA, COMME AVANT, DE TEMPS EN TEMPS?" Une lâcheté de plus dans ma vie!
Je ne serai plus jamais la serpillière d'un mec, sa mère, sa logeuse et sa femme de ménage. Il me rappelle Christophe dans tous ses excès (drogue, alcool, et oui, même sa trahison envers sa copine). On passe des moments de dingue à chaque fois, intenses. Hors du temps . Je ne calcule plus rien. Drogue et alcool conjugués, nos sueurs mélangées... Bref, je suis paumée, cerveau retourné et sens contentés, je suis sous une couette et je rumine...

Si mon collègue savait !!!!