jeudi 24 janvier 2008

plagiat honteux

Aujourd'hui j'ai lu un post sur un blog que j'adore, très visité sur le net...

je ne peux résister au plaisir de le recopier ici intégralement



"J'ai tout perdu. Lui, son coeur, son corps, sa vie, son oeuvre, son talent, sa fausse innocence, sa fausse modestie, ses mauvais choix et ses névroses.
Ce sont ses névroses qui vont le plus me manquer. Elles complétaient parfaitement les miennes. L'amour c'est ça : des névroses qui s'imbriquent bien.
J'en trouverai facilement un autre qui me fera rire, réfléchir et fléchir, jouir, partir, mais j'aurai du mal à trouver un névrosé adapté.
J'aimais Eros, je l'aime encore d'ailleurs évidemment. Mais j'ai fui une situation pourrie.
Petite fille de 20 ans cherche grand garçon fou. "




Moi aussi j'ai perdu celui qui me faisait passer plus agréablement mes journées, car je savais qu'une discussion avec lui me remettrait dans les rails...
Alors j'ai envie de dire à la Rouquine: pas mieux... si, tu remplaces 20 par 31!

samedi 12 janvier 2008

Un week end de larve

Jeudi matin, prise de sang faite... résultats prêts depuis vendredi soir... je dois aller les chercher... mais pas seule. Pas le courage. Le soir, on va au Perroquet bourré, je rentre un peu ivre de mojitos!



Champagne lui aussi a fait ses tests de son côté. On s'appelle quasiment tous les jours. Notre relation a pris une drôle de tournure. Potes d'infortune. Complices encore plus. Désormais ses appels ne sont plus seulement des cris de rut de mâle frustré. On parle. Il remplace un peu ceux qui me manquent, d'un autre qui m'ignore depuis quelque temps.



Mon Espagnole est égale à elle même. Présente mais discrète, qui pose des questions légères pour tater le terrain. Petite Frimousse se fait très présente, malgré son week end en amoureux avec son chéri avec qui cela se passe de mieux en mieux.



Je me sens entourée mais seule dans une bulle de craintes et d'angoisses. Je me renferme chez moi, habillée de loques rassurantes et dévorant les paquets d'oursons guimauves/chocolat apportés par mon amie, qui décidément me connait bien. Elle est ruinée, à découvert dès le 2 du mois, et n'achète que pour moi des friandises qu'elle hésite à s'acheter pour elle. Je l'ai invitée à manger hier au soir, sachant que chez elle le frigo est vide. Je lui ai fait des Tupperwares des restes elle ne les a pas refusés! Puis on est sorties, allant à la Marquise, une péniche, où j'ai noyé mes peurs sous la smirnoff. Mes peurs et mes peines de coeur. Mes sentiments sont si évidents, je les refoule. Pas envie de me faire piétiner le coeur par un homme qui se fiche de moi. Alors je continue sur ma lancée. J'arrête de l'appeler. Si un jour je lui manque, il connait mon numéro.



Je tiens soigneusement écartée ma famille, je serais incapable de taire mes tourments à celles qui me déchiffrent tel un livre ouvert, ma mère et ma soeur... Sauf lundi, j'apporterai le cadeau d'anniversaire de ma mère enfin reçu. Une machine Nespresso. Avec les capsules qui vont avec.



What else? la vie vaut peut-être d'être vécue. Je m'en rends juste compte. Faut que j'arrête mes conneries. Pour survivre...

lundi 7 janvier 2008

Je présente Champagne à l'Espagnole, je devrais renoncer à lui...

Vendredi, après plusieurs nuits blanches, j'avais rendez-vous avec mon espagnole, sur une péniche. Puis je devais voir Champagne, en visite dans sa famille, échappé de sa liaison qu'il décrit comme finie mais je pense qu'il est satisfait de la situation. Entre sa copine magnifique et moi, son alter ego au même statut de pote sexuel. J'ai été le chercher sur les hauteurs de Lyon, dans un bar, il était déjà passablement éméché. Mes angoisses quant à notre relation ont ressurgi. Il ressemble à Christophe dans ses excès, m'y entraîne. On est retourné sur la péniche, je l'ai présenté à ma meilleure amie. Il me faisait un peu honte dans ses commentaires, sa façon d'aborder des filles, des mecs et de parler avec de parfaits inconnus comme quand je prenais l'attitude de Christophe comme autant d'affronts personnels. Elle a souhaité aller finir sa soirée ailleurs. Je ne l'encourageais nullement à nous suivre, je voulais fuir ma honte.Puis nous avons été dans une boîte, tous les deux, l'UC, très gay. On a bu, oui même moi qui conduisais. Je me suis outrageusement faite draguer par une adorable lesbienne, qui me rappelait une de mes élèves de l'an dernier. Puis je retourne près de lui dans une back room, où il me tripotte lascivement au rythme de la musique, titillant mon désir devant tant d'inconnus. Me demande des choses que je lui refuse... J'ai encore un peu de dignité! On a fumé des pétards d'herbe. Les siens et les miens. On est rentrés chez moi. On a bu, encore. Fumé, encore, pris une douche.
Puis on a continué à effectuer notre danse, notre parade rituelle, chercher à se séduire mutuellement. Pas presssés. On a ri. Fiers de sentir le désir monter. Fière de savoir me contenir, sans lui sauter au boxer pour en faire surgir sa somptueuse queue dressée de désir... On s'est embrassé si tendrement. Puis on s'est couchés, fatigués. On a commencé à faire l'amour, pas à baiser comme d'ordinaire, tendrement, des calins, des caresses. Sa façon de me suçotter les seins, de me faire sentir le moindre centimètre carré de ma peau sous ses mains douces et si habiles. Son sourire coquin et canaille. Les frissons qu'il dégage en moi. Notre complicité s'exprime librement dans un lit. Il m'a fait jouir deux fois, a continué. La tendresse a laissé place à une sauvage volupté. Ses mains qui me maintiennent les hanches. Ses dents et sa langue qui m'agacent le cou et me mordillent douleureusement, qui me fouillent l'intimité, sans pudeur j'écarte les cuisses et gémis bruyamment, de longues heures durant, mais c'est si bon. Lui n'avait pas joui. Je voulais le contenter, à tout prix. Il a alors eu la parole qu'il n'aurait pas du avoir. Et moi j'ai accepté sa demande, complètement imbibée et contentée, remarquez, il aurait pu demandé ce qu'il voulait...
On s'est endormi l'un contre l'autre. Il m'a dit au réveil que j'avais ronflé comme une bienheureuse tout le reste de la matinée contre son oreille, l'empêchant de dormir de son côté. Au réveil, c'est dur: on a si peu dormi, à peine deux heures...
Et surtout je regrette. J'ai accepté, j'ai cédé après de pitoyables objections, lors de notre dernier rapport sexuel, j'ai été complètement inconsciente. Mais je crois que je ne le reverrai plus. Il fait ressortir tous mes plus sordides désirs.
Et là, avec mon entorse à la cheville qui va me faire prisonnière de chez moi quelques jours (pas question de grimper mes escaliers en rampant!) j'aurais aimé avoir ne serait-ce que des nouvelles de lui. Même de n'impporte qui. Mais ma solitude me rattrape. Je n'ose l'appeler, lui ou un autre. Jamais pu me risquer à cela, je suis pétrifiée de trouille de montrer ma fragilité. Je n'ai pas le courage d'y aller seule. Il faut que j'arrive à en parler à ma meilleure amie. Cette capote retrouvée arrachée, déchirée dans la précipitation de me pénétrer en la retirant, dans mes draps le lendemain. Oui, à qui pourrais-je demander, si ce n'est à l'Espagnole, de m'accompagner faire un test HIV?