dimanche 30 septembre 2007

Se mentir à soi-même... et aux autres!

"Je ne mange pas tant que ça, et je ne maigris pas"

"mais non, que tu annules notre soirée ne me dérange pas, j'étais fatiguée de toute façon"

"J'adore mon célibat, je m'éclate comme une folle"

"Maman, ne t'inquiète pas, je suis très heureuse de toute façon"

"j'écris ce blog en espérant que jamais...une certaine personne... ne tombera dessus"

Mentir, parfois, j'ai du mal à faire sans. Une vieille habitude qui doit tant au fait que j'avais une vie peu palpitante, j'avais besoin de me mettre en avant, imaginer, inventer pour captiver mes copines. Mais maintenant, mes mensonges me préservent, m'empêchent de souffrir. Mentir aux autres c'est pour me cacher derrière mes mensonges, ne pas me dévoiler, moi ou mes souffrances, ne pas faire pitié, pour ne pas faire fuir les gens devant mon inintéressante personne. Se mentir à soi même c'est refuser d'aborder en face ses peurs, ses angoisses, arriver à supporter une situation sentimentale batarde quand mon idéal enfoui inconscient, c'est le couple et non pas le butinage. Il faut que je parvienne à mentir moins. Quitte à ne plus répondre, ou éluder les questions. Arrêter de me poser des questions qui ne me feront que du mal. Car chaque mensonge en implique d'autres. Se souvenir de son mensonge, le rendre plausible. C'est épuisant.

samedi 29 septembre 2007

S'attacher ou pas?

Je ne parlerai pas ici du fantasme récurrent qui consiste à attacher son partenaire de jeux érotique. Mais des liens "sentimentaux" qui unissent des fucks friends. C'est fatal. Comment baiser plusieurs fois avec une personne sans éprouver quoi que ce soit? Je ne pensais pas y parvenir. Certains balisent de ces liens, pour pouvoir au plus vite s'enfuir d'une relation juste... hygiénique. Moi j'avais besoin d'un lien, quelconque. Pas partisane des "one-shot", des mecs qui vous baisent et ciao. Besoin de savoir qui me baise, me fait jouir. Les seuls one shot croisés... C'est moi qui n'ai pas voulu d'eux, et je ne sais pas être directe, le leur dire. L'un était "micro-pénis-man", que j'ai effacé de mes liens msn sans explication, et n'ai plus répondu à ses appels. Le deuxième était fade, effacé et je n'ai rien éprouvé dans ses bras, un soir de dépit après un lapin posé par le Magicien: on ne devrait pas niquer avec un mec comme ça, parce qu'on est blessée dans son amour-propre... Je pensais qu'un homme qui ne me plaisait pas un minimum intellectuellement avait bien peu de chance de finir dans mon lit. Ou moi dans le sien pour la plupart du temps. Un feeling nécessaire, salutaire, pour ne pas se sentir un bout de viande, un trou baisable à merci. Le premier à m'avoir fait comprendre cela, c'est Champagne. Ce mec m'électrise mais je n'ai aucun "sentiment" pour lui. Il est beau garçon, bien foutu, il me fait à chaque fois grimper aux rideaux, on rigole ensemble mais c'est tout. Une caresse de sa part, je fonds, c'est simple! Il me demande de faire 100 bornes pour le rejoindre dans un patelin paumé et baiser toute la nuit et je m'éxécute! L'appel de la chair, pas de sentiment! Je le sais casé avec une copine (même si il n'arrête pas de me dire qu'il va la quitter, et revenir habiter dans le coin!) et ça ne me fait rien. Aucune jalousie. Car l'amour amène de la jalousie, de la peur et ça je n'en veux plus. Aucune jalousie non plus pour les nombreuses maîtresses du magicien. Il s'éclate bien de son côté, ce qui ne nous empêche pas de bien nous amuser ensemble quand on se voit! Anatole vit la nuit, a plein de minettes autour de lui: alléluïa! Ce qui compte c'est que c'est lui qui m'appelle pour qu'on se voit. L'Informaticien veut me voir pour qu'on vive ensemble ses fantasmes les plus tordus et j'adore ça, mais ceux que je refuse de vivre il va les réaliser avec d'autres: grand bien leur fasse!

Mais là où mes sentiments interviennent c'est quand je sens ces liens qui m'unissent avec certains se rompre, ou sur le point de le faire. Ce sentiment d'abandon. L'autre soir, un vieil "ami" m'a donné RDV, chez moi. Je l'appellerai le Masseur. J'en ai jamais parlé ici. Pas un mec rencontré sur un site de cul ou sur meetic, comme les autres. Il est particulier pour moi, rencontré un soir en ville, bourrés tous les deux, on a fait un concours de celui qui est le plus malheureux et on avait perdu tous les deux! Il avait l'air grave, il voulait me masser, comme dans nos "vieux" souvenirs et surtout me parler. Il a commencé par nous verser du bon vin, un saint joseph (déjà, là, ça sentait mauvais, car il venait toujours les mains vides, avant! un gag récurrent entre nous: deux "fucking friends" ne sont pas des amis courtois!) et on a un peu bu. Il m'a embrassée, doucement, sur la joue puis sur le front avant de s'attaquer à mes lèvres. puis à mon cou. Je me sentais sombrer, je devenais "liquide", chaude et envie de sexe.... Puis il s'est écarté, gêné, visiblement pas à l'aise. Durant ses vacances il a rencontré une femme. Ces vacances où il m'avait proposé de m'emmener, j'avais refusé car je ne voulais pas risquer de me faire pincer avec un arrêt de travail bidon! Belle, intelligente, drôle. Il pense faire un bout de chemin avec elle. D'ailleurs elle sait que j'existe. Il lui a parlé de nous, du fait qu'on se soutenait mutuellement dans nos parcours sentimentaux pas faciles... Il venait ce soir-là pour "rompre". Mais rompre quoi? Une liaison sexuelle? Je me suis réjouie pour lui. Il semblait choqué. Que voulait-il? Que je pleure, me roule à ses pieds? Le supplie de me rester, de continuer à venir me baiser, une fois tous les deux ou trois mois? J'ai réagi joyeusement, bien, je crois, il semblait heureux en me parlant d'elle. Je les ai enviés. Eprouver de l'amour et oser en parler avec l'être aimé, c'est fort. C'est une mise en danger que désormais je ne me risquerai pas à subir... Il était interloqué, surpris.. Vexé peut-être. Je me suis rapprochée de lui collée à lui, l'ai pris dans mes bras. Il m'a serrée fort contre lui. Je respirais son parfum, celui que j'aime tant. Il m'a alors fait l'amour très tendrement, est parti sur le coup des trois heure du mat. Il a fermé la porte à clef. cette clef qu'il gardera m'a-t-il affirmé. Au cas où je me fasse bouffer par les insectes un soir de cafard où je passerai à l'acte. Je lui ai dit de partir sans se retourner. Il me manquera. J'ai alors éprouvé de la jalousie, pas pour lui, pas pour elle, pour leur amour. Aimer et être aimée en retour ça doit pas être mal. SON AMITIE ET SES PETITS MOTS SUR MSN LE SOIR ME MANQUERONT.

L'autre soir, une fille me disait qu'elle savait être amoureuse de son mec, car elle était jalouse. Ai-je seulement été amoureuse un jour? En suis-je capable?

mercredi 19 septembre 2007

syndrome St B

Sortie en ville ce lundi soir, sous la pluie. Christophe a réussi à me gâcher la soirée, ce con. A m'appeler, pour me demander d'aller à l'enterrement de sa grand-mère. Il m'a laissé des messages, trop.Rentrée tôt et un peu ivre, je le retrouve devant ma porte. il est en larmes. je le prie de disparaître. De cette copropriété, de ma vie. Il rappelle toute la nuit... Le lendemain, avant d'aller voir pour une nouvelle voiture, je vais aider à l'enterrement du chien de ma tante et mon oncle, il est raide, on doit creuser profondément le sol boueux et argileux, devant le massif de roses...C'était leur deuxième enfant, un vieux berger allemand de 16 ans! Mardi soir, coupure franche, diner avec une fille géniale, que je découvre à peine. Naturelle, pétillante, intéressante.. Un bonheur! On s'est raconté plein de trucs, ça m'a fait du bien. on est passé tant de fois du rire aux larmes! Elle invite à la confidence, je me suis sentie mal à l'aise en partant, peur de trop m'être révélée, de devenir vulnérable ensuite: toujours ce problème de confiance, surement... Couchée tard, un peu gaie, le moral moins lourd. Je devais dormir tard, ce mercredi!

Je n'ai pu m'empêcher d'y aller pourtant, à cet enterrement, le lendemain matin. Curiosité malsaine? Je suis restée loin de tous, dans cet espace froid de marbre et de pensées recueillies. J'ai vu cette gamine aux côtés de cet être autrefois aimé à la folie. Celui pour lequel j'ai freiné mes ambitions, abandonné les miens, et perdu toute dignité pendant des années. Ils se tenaient accrochés l'un à l'autre, soudés, imbriqués comme on l'avait été. Son ventre n'est même pas arrondi...Il avait les yeux rougis. Le visage chiffonné. Je n'ai pas pleuré.
Même si j'en ai parlé autour de moi, je ne pourais jamais dire à quelqu'un que je suis restée à l'écart, à des dizaines de mètres, sans aller voir qui que ce soit. j'étais là, c'est tout. Il m'a adressé un regard durant l'enterrement: il était froid, je me suis sentie de trop, j'ai fui. Seul Mon ex beau-frère m'a calculée, est venu me remercier de ma présence, je l'ai serré fort dans mes bras. Autant pour lui que pour moi. deux enterrements en deux jours c'est trop!

vendredi 14 septembre 2007

"La grand-mère est morte..."

C'est ce que mon ex-belle-soeur, la femme du frère de mon ex, vient de m'annoncer. Pas la mienne, bien sur! ALORS C'EST PAS GRAVE!!!
Cette femme, paix à son âme, si tant est que les démons aient une âme, était le MAL INCARNE. Je la détestais. C'est elle qui avait annoncé à mon ex qu'il n'était qu'un BATARD, le jour de son 18ème anniversaire, qui lui avait balancé à la tête ses fleurs, le jour où l'on avait posé une journée de congés pour aller la visiter à l'hôpital (elle n'aimait pas les fleurs "exotiques"!!!!...), que j'emmenais aux courses une fois par semaine à une époque, car elle était très peu valide. Elle en profitait pour me lancer des REMARQUES PERFIDES à la gueule, sur mon physique le plus souvent, elle qui était petite et toute ronde passait pour une adorable mémé auprès du voisinage et m'achetait des culottes en taille 54 pour noël (je faisais alors du 42/44!) et des soutien-gorge en 90B (désolée, ce chiffre-là, je me le garde!)...
Alors je ne la pleurerai pas, cette VIEILLE BIQUE.
Ca ne se fait pas? M'en fous, je vais fêté ça ce soir.
Juste un truc qui m'agace car c'est plus fort que moi: je pense à Christophe, qui doit être en train de pêter les plombs, il va surement encore passer dans le coin foutre son souk! Tant pis, je ne répondrai pas, j'ai fini de jouer à la maman avec lui, il ne mérite aucune compassion, mais je vais aller soutenir le moral de mon ex belle famille, eux ont toujours été très "corrects" avec moi.

Ouf, ça fait du bien de médire un peu...

La soirée chez mon meilleur ami était sympa, et lentement, les collègues de sa femme, s'imbibant, se sont mis à étaler leurs problèmes personnels. Une était dépressive, mal dans son travail pour lequel elle était insuffisamment formée, l'autre n'avait plus de plaisir avec sa femme, une autre fraîchement divorcée se plaignait de sa solitude... Quelles craquelures dans la croûte si lissée des apparences... La commerciale dépressive, amère, nous a même dit que célibataire depuis 4 ans, elle avait pensé au suicide. La soirée dérivait. Mon meilleur ami est quelqu'un de généreux, il a parlé de sa propore histoire, des éléments de sa vie que même moi j'ignorais. Son mariage annulé il y a 13 ans, deux mois avant la cérémonie par celle qu'il aimera je le pense toute sa vie, et qu'il a cherchée à travers toutes les autres... Sa tentative de suicide aux cachets à 25 ans... Il a dit qu'après il avait perdu le gout à la vie et s'était lancé à corps perdu dans des relations avec des filles juste pour l'oublier. Une boule s'est formé dans ma gorge. Moi aussi, je n'avais été que ça pour lui? Ces 6 mois passés ensemble, le premier homme que j'avais laissé me prendre, pour lui cela n'avait été que de la baise sauvage? puis il s'embrouillait, mélangeant les noms de cette lâcheuse de mariage, et celui de sa femme actuelle, qui était ivre et ne semblait rien remarquer. Il a fini sur une note optimiste: sa rencontre avec la parisienne, leur coup de foudre. Elles buvaient ses paroles, nous n'étions plus que des filles à part lui! Les groupes de discussion se sont formés. Moi et lui sur la terrasse, avec son gros pull sur le dos, et les filles qui restaient ensemble dans la cuisine, dont la femme de mon ami, la parisienne... Je lui ai parlé de son lapsus sur les prénoms, deux fois dans la soirée. Il s'en était rendu compte! il la sent dans les parages, elle doit être revenue dans la région.
Puis il m'a regardée dans les yeux, m'a demandé pourquoi mes yeux étaient embués... Que répondre? j'ai dit qu'elles se plaignaient alors qu'elles étaient superbes et avaient des enfants avec elles le soir, des boulots sympas, des baraques somptueuses... Que moi ça n'allait pas très fort avec ma meilleure amie, l'espagnole, que je sentais s'éloigner doucement...Il m'a prise dans ses bras, doucement, comme un frère, m'a dit que mon tour viendrait. mon coeur se déchirait encore plus... J'ai réussi à pleurer, il ne détournait pas le regard de mes yeux rougis, a été me chercher un petit digestif, j'ai refumé comme un pompier en nous évoquant de bons vieux souvenirs Et je n'avais pas été "juste une fille de plus" à l'époque, dans un clin d'oeil, parce que ça je le sais bien, mais ça fait toujours du bien de l'entendre, mais que devant les collègues de sa femme, il ne voulait pas en parler, j'avais été importante pour lui...

Mais bordel de merde de pipe en bois, qu'est-ce qu'ils ont tous à me dire que je tiens une place importante dans leur vie et ne pas me laisser une toute petite place dans leurs coeurs??? ou dans leurs lits...

mon physique sera toujours pour moi un problème, une cause majeure de tout cela selon moi. Christophe les derniers mois me disait qu'il partirait pour une fille "mieux roulée", "moins grosse", est-ce pour cela que les mecs ne peuvent s'imaginer faire un bout de route avec moi?

Nous sommes désormais samedi après midi, je suis rentrée tard, vers 4h, et réveillée si tard. Rien de prévu, ce soir je risque de rester seule devant ma télé... La nuit va être longue, je ne veux plus me goinfrer devant la télé comme avant , quand Christophe dormait dès 21h, ivre et défoncé à la came, et que moi je restais éveillée dans mes insomnies à vider mon frigo...
Si personne ne m'appelle, j'ai peur de recommencer les somnifères et que ma dépression ne revienne...

help!

mercredi 12 septembre 2007

Je me suis fait peur...

Ces derniers temps je n'étais pas très gaie. Et ça ne s'arrange pas, on dirait! Et puis il y a eu l'anniversaire du Laotien. Bonne soirée. Tout oublié. Mes tracas. Mes interrogations. Comme est-ce que je fais bien de m'étourdir dans des relations sans lendemain, jouet d'hommes qui se moquent ou non de moi? Pourquoi quand deux amis à moi échangent quelques mots je me sens trahie, si parano...? Combien de temps me reste-t-il avec mon seul oncle qui a la tête sur les épaules: 3 ou 4 mois? Il décline si vite... Mon boulot, agréable, ne remplacera jamais ma passion de l'enseignement, mais vais-je un jour réussir ce putain de concours, arriver à bosser seule dans mon coin, le soir, sans me laisser distraire par les plaisirs épicuriens qui m'obsèdent? Le temps d'une soirée joyeuse, plus rien ne comptait. J'ai trop bu. Beaucoup trop. Dans ma tête une histoire voit le jour. Moi, au volant de ma super voiture-tas-de-boue, ivre, passée à moitié par le pare-brise dans un mur surgi sur la rocade, certainement un soutainement de pont. J'ai conduit au radar comme on dit. Arrivée chez moi, je me ssuis sentie seule, très seule... Envie de me sentir exister, toujours au travers du regard des autres. La conscience que personne ne me porte le moindre intérêt. Cette habitude de se sentir transparente, inintéressante, tant physiquement qu'intellectuellement. Je rumine, hein? Mardi soir, une pause dans mes tracasseries aussi. Une soirée sympa comme d'hab. Une matinée, ce matin, où j'ai dormi, vraiment dormi! Celui chez qui je dors de temps en temps doit se dire que je fabule: chez moi je ne parviens pas à dormir. Trop de fantômes hantent mes murs. D'illusions perdues. Des bonheurs, aussi, cachés derrière mon amertume qui les efface pour ne garder que le pire. Je lui dis être insomniaque et je me tape des grasse matinées dans son lit, quand je ne dors pas plus de trois heures dans le mien, aux draps frais et bien repassés.... C'était bon cette sensation qu'on ait confiance en moi...
Et puis je rentre ce soir chez moi et ma première pensée va à cet oncle, emmené à l'hôpital ce matin par une amblance-taxi, que j'aurais du déposer moi-même tant il a peur de rester seul face à sa perfusion, que je n'ose regarder dans les yeux, car les siens sont si inexpressifs et les miens si embués quand on s'observe. il sait. Que sa déchéance me fait peur. Que j'invente des excuses oiseuses pour ne pas être en face de lui. Je crève de trouille. La mort de ceux qu'on aime nous ramène tant à notre mort prochaine.
J'ai retrouvé l'autre jour cette rédacrion, notée 14/20 de la quatrième B du collège, où j'évoque cette nuit où j'ai sauté le pas, à moins de treize ans, ivre de douleur, où l'on m'a retrouvée gisant dans mes délires, assommée par mes somnifères, ils avaient cru juste que j'étais malade, personne ne se doutait... Et la terreur dans le regard de cette prof de français qui me demandait tous les matins si j'allais bien, pas rassurée par ma petite mine et mon isolement dans la cour, avec mes livres... Elle n'a jamais rien dit. A personne mais je l'avais marquée... puisqu'elle m'en a reparlé un jour où je l'ai recroisée à Chassieu, au vide grenier. Elle espérait que je viendrais lui en reparler, n'a pas voulu me trahir.

samedi 8 septembre 2007

TROU NOIR

Ce soir, j'ai passé une soirée sympa, du moins au début.
Apéro, barbecue avec mon espagnole, ma meilleure amie, quoi, et sa cousine, dans sa nouvelle maison qui sent bon la peinture...On a parlé à coeur ouvert. Elles ont abordé des sujets sensibles devant moi, qui faisait la fille détachée. Je me suis enfilé une bouteille de vin à moi toute seule. Histoire de me donner une contenance. D'assumer le rôle de la rigolote de service. Et elles parlaient et mio je gambergeais. On a parlé de tout et de rien. D'éducation, avec son fils, mes neveux en toile de fond. Et de désir d'enfant. Moi je pensais à mon ange, cet enfant que je me suis interdit car je ne voulais pas faire un enfant toute seule. Et de toute façon, vu comment c'est parti, je n'en aurai jamais, surement. Ma peine a été infinie. Palpable la boule dans ma gorge, ma voix qui grelottait. Elles ont du sentir que je partais en ... sucette. On s'est mis de la musique et j'ai proposé de sortir. besoin de m'étourdir. Et elles ont dit non. "Il est tard". "je suis fatiguée". Dur d'être rentrée un peu ivre et seule chez moi. Ces idées qui tournent dans ma tête. Ces souvenirs. Je suis en train de dériver grave. Je me fais peur. Envie de tout envoyer ballader, d'emmerder le monde. De téléphoner à n'importe qui, histoire d'avoir une voie à entendre. Sans oser le faire. Je me sens si terriblement happée par le sol. J'ai envie de dormir, trop énervée pour. Quand est-ce que tout ça va enfin s'arrêter?

mercredi 5 septembre 2007

Y'a une couille dans le potage

Là, il se passe un truc pas drôle.
Je n'ai RIEN à faire cette semaine
Rien du tout.
Mes amis en ont surement eu marre de moi: trop se voir c'est se lasser... L'espagnole voit sa cousine sans cesse, je compte moins forcément, moins "attractive", peut-être moins de points communs toutes les deux que ces deux filles du même sang...
Mes amants aussi: plus de nouvelle ou alors juste pour annuler des trucs prévus. Salopard de Champagne qui a annulé notre rdv deux heures avant... Sauf l'Informaticien, mais bon, aller en club de Q, ça m'a suffit une fois.
Je m'enterre chez moi et redécouvre les bonheurs du plateau télé. Quelle ennui mortel!
Il faut décidément que je rencontre davantage de monde pour avoir + le choix du programme, ne pas subir les disponibilités des autres. Mes collègues sont sympas mais pas motivés pour sortir en semaine. Dommage.

Je me retrouve face à moi-même le soir, et ce que j'ai en face de moi ne me plaît pas. Cete fille qui chougne dès qu'un reportage télé attendrissant passe, ce n'est pas moi. Cette fille qui regarde même les conneries de télé réalité, pas moi non plus. Celle qui attend près de son téléphone non plus.

Ce soir, soirée pyjama ennuyeuse à mourir. Dire que ça fait deux mois que je n'achète plus le programme télé!

dimanche 2 septembre 2007

fantasmes

C'est ça de rencontrer des mecs sur des sites de cul: parfois on "tombe" sur des mecs un peu... chauds! L'informaticien aime aller en club. En club très hot, cela va sans dire!... Comme prévu, j'ai eu un message plus tôt dans la soirée. Je venais de parler au magicien, sans oser lui proposer de venir passer la soirée avec moi: s'il l'avait voulu, il me l'aurait demandé. Je n'ose rien lui proposer, peur qu'il s'évanouise à tout moment dans la nature, et son amitié m'est précieuse, lui pense que je m'attache trop au point de me dire au moment où nous faisons un calin torride que je ne dois pas m'attacher à lui...
Donc l'Informaticien me contacte sur msn, je lui dis que je suis un peu chaude et que je suis heureuse qu'il soit de retour dans le département. Une demi-heure après il était chez moi. On a un peu bu (très peu!) puis baisé. J'ai su le convaincre, lui voulait bouger en ville, en club. Puis il m'a convaicue d'aller avec lui, en ville boire un verre... dans un de ses clubs favoris. ma tête va à toute vitesse, j'ai déjà bien bu aujourd'hui. Je me laisse convaincre. Ces clubs on en fait tout un fromage: c'est juste une boite. Un bar, une piste de danse... Et à l'étage des pièces. Avec matelas à terre. Miroirs sans tain qui donnent sur le couloir, dans des renfoncements avec rouleaux de sopalin. Filles qui dansent sur scène avec les seins à l'air. Gens qui se touchent sur les banquettes. Il me paie des verres de champagne, à gogo... Ma tête chancelle. Un parfait gentleman, de toute façon je le sais "vidé", il est plutôt lent à récupérer. Si je l'ai suivi, c'est que je lui fais confiance. On se laisse une certaine liberté, il va danser seul, à ma demande, certains essaient de m'approcher, je les éconduis gentiment, d'un sourire, le patron me ressert en champagne, sans arrêt, mais je suis rassurée qu'il reste à proximité. Quand je lui demande de m'accompagner aux toilettes parce que je suis un peu craintive, des hommes dans les couloirs en profitent dans ces boyaux étroits pour enfiler leurs mains sous ma jupe. il les mitraille du regard, on me laisse en paix. Le patron est aux petits soins, un "amour"! On essaie de trouver une "chambre", c'est à dire une des deux seules pièces sans miroir: occupées! J'ai envie de lui, maintenant tout de suite, je sens son membre gonflé sous son jean. Il m'entraîne dans une autre pièce, avec de magnifiques miroirs. Lumière sourde et bruit de musique qui vient d'en bas. Les alèses sont en plastique, il me demande une gâterie. Je ne cède pas. Je sais que ça l'excite, j'imagine que même si une pièce "fermé" avait été libre, il aurait préféré celle-ci. J'entends les voyeurs derrière, qui se bousculent. Il faut dire que sur les banquettes, il me chauffait à mort, me caressant les seins, et les cuisses, et oui, aussi plus haut! Ils ont senti le truc arriver, les "sadiques", on les sentait derrière nous dans les escaliers. Il n'insiste pas, veut mon bien-être! On part. Il se met à me caresser les jambes dans la voiture. Sur le périph', je le fais s'arrêter sur une aire de stationnement/refuge, et lui demande de me baiser. Il s'éxécute. C'est sauvage et extrêmement jouissif, je dois tourner maso, j'aime qu'il me pénètre comme une bête. Puis il me raccompagne, me pose devant ma porte d'entrée, me propose de passer la nuit ici avec moi. Je le laisse partir, j'ai en bouche cette infâme odeur de sperme, et de caoutchouc...Mal partout, dos en feu, entrejambe aussi, mal à la tête qui tourne, je vois un peu double...
Mais putain, quelle soirée!!!!

samedi 1 septembre 2007

Un bon week end...

Oui pour une fois j'ai passé un bon week end, même excellent.

Tous mes amis sont de retour de vacances, j'ai aidé à la rénovation d'une maison "délabrée"qu'une copine vient de louer et on a fait de la peinture trois jours de suite... Gueuletons d'après chantier, picolade qui rend gai, musique à fond, danses entre les bidons, bataille de peinture, blagues à deux balles, barbecue, restaurant : de très bons moments. Et demain matin, j'enchaîne, c'est l'anniversaire d'une amie, la femme de mon meilleur ami: il me manquait, personne à taquiner, personne qui ne me prend dans ses bras sans arrière-pensée et à qui je puisse tout raconter, le meilleur comme le pire. Pas un mot, un regard et il me comprend. Il sait quand ça va bien ou quand ça va mal... Un week end merveilleux, juste avec mes amis les plus proches... Comme une sorte de pause dans mes quêtes sexuelles...

Mais pas pour longtemps... Demain soir, je parie que l'Informaticien me donnera de ses nouvelles car il vient de rentrer de ses "congés", je suis sûre que demain vers 20h, il franchira le pas de ma porte! Et je vais (enfin) revoir Champagne, en visite à Lyon pour une fête de famille, il m'a appelée pour qu'on se revoit... Peut-être une nuit ensemble, en tout cas de délicieux instants à passer ensemble... Ca va me changer de mes rencontres sans lendemain, des mecs sympathiques mais peu...trop... bref pas le pied!