dimanche 26 août 2007

Soirées sages entre filles...

Parfois on a des journées galère, parfois ce sont des soirées... Le problème c'est quand on a l'impression que c'est la semaine!

Je savais avoir une semaine épuisante (je travaillais aussi le samedi!) alors je suis sortie le vendredi soir avec mon espagnole, ma meilleure amie, car le lendemain je commençais tard. En manque de cigarettes, nous allons au tabac à Lyon, ouvert toute la nuit... Nous y achetons dans la foulée une bouteille de soda alcoolisé à la vodka, que nous allons boire sur les gradins, face au Rhône. Là, elle ose me parler, me raconter ses malheurs avec son ex, il n'arrive pas à comprendre que c'est fini entre eux, elle ne se sent pas libre, pas encore... L'alcool, ça aide parfois aussi à mieux se confier... Deux jeunes hommes nous accostent, ils sont certes un peu jeunes, mais sympathiques, mais ils sont arrivés trop tard, elle n'a plus envie de s'amuser, nous les éconduisons gentiment (pas trop non plus, c'était quand même des glus!), mais quelques compliments, ça fait du bien! "charmante" "souriante"... si ils avaient eu quelques années de plus je leur aurais demandé leur numéro de téléphone! enfin je dis ça, mais ma timidité m'en aurait empêché! Puis nous allons boire une pression sur une péniche, ambiance festive, gaie... Nous avons faim, filons vers les Terreaux pour un kebab... Nous nous faisons accoster plusieurs fois par des hommes, en quête de proies faciles: dommage nous n'avons pas encore bu assez! Je suis reconnue (encore) par d'anciens élèves du collège où j'ai travaillé durant 7 ans, des loulous de quartiers qui traînent dans ce quartier pas très bien fréquenté: mais surprise, ce ne sont que déclaration d'amitié et volonté de reconnaissance de leur part. L'un me propose un pétard, je refuse: j'ai une certaine image à maintenir! j'étais une surveillante très intransigeante, mais juste: les élèves s'en souviennent! Un homme ivre s'approche de nous quand nous nous sommes assises pour nous poser un instant vers la fontaine: les jeunes, qui étaient restés après ces échanges de souvenir très en retrait, se ruent sur lui et lui demandent de me laisser tranquille: mon amie hallucine. J'éprouve une certaine fierté envers ces gosses à la sortie de l'adolescence, qui n'hésitent pas à intervenir quand deux jeunes femmes se font embêter....
Et puis samedi, j'étais de nouveau en ville avec une autre amie, l'infirmière, qui a aussi des doutes sur son couple... Ils ont deux beaux enfants, une maison superbe, des jobs de rêve! Mais ne sont pas heureux. Etre heureux, c'est désirer ce que l'on a déjà, non? Et tous veulent autre chose, plus, encore plus: c'est voué à l'échec, souvent. Mais leur histoire me rappelle cruellement le temps qui passe. Ces amies à moi qui ont des enfants, qui exercent des professions de rêve, gagnent bien leur vie, moi je suis au même stade qu'il y a dix ans. Soirée un peu merdique. Restau thaï... J'ai pas trop aimé... Et puis l'horreur, le portefeuille de mon amie avait disparu entre le parking et le restaurant! Commissariat, dépôt de plainte pour vol (on était passées devant une bande de loulous qui nous avaient bousculées)... Soirée précocement avortée, confidences sur canapé chez moi, finalement ce week end n'aura pas été si mal. Je suis restée avec mes amies. Pas à la vaine recherche de mecs qui ne m'aiment pas et me font sentir que je ne suis qu'un vide couille. Certains me disent qu'ils m'adorent, que je leur manque... Champagne ne m'appellait plus, et puis avec sa copine ça ne doit pas aller fort, il m'appelle désormais plus régulièrement, m'envoie des sms enflammés... Pourquoi pas? Mais que deviendront nos rapports? Je serai juste celle avec laquelle il passe quelques soirs ou après-midi, aura-t-il envie de me serrer contre lui? J'ai besoin de tendresse. De désirs. De délires. Mais je crois que la voie à suivre pour retrouver un jour confiance en moi, c'est d'arrêter mes bêtises. Redevenir moi-même sans rien avoir à me prouver ni aux autres... Mes amies m'y aident bien. me font oublier, le temps des sorties, que quand je rentre personne n'est là pour me demander comment était la soirée. Mais je suis fière de moi: j'ai refusé des invitations d'amants confirmés ou potentiels pour voir mes copines. Et n'ai pas relancé ceux qui me font le plus envie! S'en sont-ils seulement rendus compte? j'en doute. Le jour où l'un me dira que je lui manque, j'aurais déjà avancé.

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Coucou,

Tu as raison : arrêtes tes bêtises avec les hommes :-)... La chance va revenir. Courage.