lundi 13 août 2007

Toxique

Ce soir, je suis un peu nostalgique, après une après-midi de ménage intense dans mon petit intérieur. J'ai rangé des affaires de Christophe dans des cartons qui vont partir vers chez lui, en passant par chez des amis communs. Nous n'avons plus aucun rapport, même pas une conversation, depuis des semaines. Il ne m'appelle plus, ne s'inquiète pas de moi, alors que moi je serai toujours inquiète pour lui...Il me manque terriblement. Oui malgré tout, son sourire me manque, une présence amicale tous les jours en rentrant du travail me manque...
Je me sens pestiférée, repoussante au point que tant m'ont fuie... Baisse de moral normale, après un bon week end entre "amis" avec un groupe de personnes que connaît davantage ma meilleure amie, qui les fréquente intensivement depuis qu'elle éprouve quelque envie envers l'un d'eux... Anatole est absent de mon paysage, à mon grand désespoir, le magicien a revu son Aimée, il ne m'appellera certainement plus jamais, Champagne se remet d'un "accident", il habite si loin, j'ai tant envie de le revoir...
Et puis je suis mal à l'aise. J'ai "fauté" avec le mec rencontré le 14 juillet. 2ème RDV, au bord du Rhône, une bouteille de rosé et on a fini chez lui. Mais je crois que lui est un vrai timide, un mec sensible et romantique, j'ai eu peur de lui faire du mal, je lui ai raconté n'importe quoi pour qu'il me fuit, me prenne pour une salope afin de ne pas avoir à recroiser son regard plein d'espoir.
Paradoxe: j'ai besoin d'amour, et je repousse tous ceux qui me désirent.
rencontre avec un autre garçon, un mec sympa, encore un informaticien, un ex-militaire sympa, voix chaude, pas désagréable physiquement, mais je me sens étrangère à lui... Encore un homme qui ne sera pas à la hauteur au lit?
Je me prends à rêver d'être un champignon, mortel certainement, que de multiples cueilleurs examineraient, mais qui serait d'emblée identifié comme toxique et même pas ramassé...

2 commentaires:

Anonyme a dit…

mais non tu n'es pas toxique...

Victor Vilain a dit…

Plus je te lis, plus je me reconnais. Je connais ton paradoxe, si bien ... je suis troublé.