samedi 8 septembre 2007

TROU NOIR

Ce soir, j'ai passé une soirée sympa, du moins au début.
Apéro, barbecue avec mon espagnole, ma meilleure amie, quoi, et sa cousine, dans sa nouvelle maison qui sent bon la peinture...On a parlé à coeur ouvert. Elles ont abordé des sujets sensibles devant moi, qui faisait la fille détachée. Je me suis enfilé une bouteille de vin à moi toute seule. Histoire de me donner une contenance. D'assumer le rôle de la rigolote de service. Et elles parlaient et mio je gambergeais. On a parlé de tout et de rien. D'éducation, avec son fils, mes neveux en toile de fond. Et de désir d'enfant. Moi je pensais à mon ange, cet enfant que je me suis interdit car je ne voulais pas faire un enfant toute seule. Et de toute façon, vu comment c'est parti, je n'en aurai jamais, surement. Ma peine a été infinie. Palpable la boule dans ma gorge, ma voix qui grelottait. Elles ont du sentir que je partais en ... sucette. On s'est mis de la musique et j'ai proposé de sortir. besoin de m'étourdir. Et elles ont dit non. "Il est tard". "je suis fatiguée". Dur d'être rentrée un peu ivre et seule chez moi. Ces idées qui tournent dans ma tête. Ces souvenirs. Je suis en train de dériver grave. Je me fais peur. Envie de tout envoyer ballader, d'emmerder le monde. De téléphoner à n'importe qui, histoire d'avoir une voie à entendre. Sans oser le faire. Je me sens si terriblement happée par le sol. J'ai envie de dormir, trop énervée pour. Quand est-ce que tout ça va enfin s'arrêter?

1 commentaire:

Unknown a dit…

Quand TU auras mis fin aux complaintes au lieu de leurs donner faim :p