lundi 7 janvier 2008

Je présente Champagne à l'Espagnole, je devrais renoncer à lui...

Vendredi, après plusieurs nuits blanches, j'avais rendez-vous avec mon espagnole, sur une péniche. Puis je devais voir Champagne, en visite dans sa famille, échappé de sa liaison qu'il décrit comme finie mais je pense qu'il est satisfait de la situation. Entre sa copine magnifique et moi, son alter ego au même statut de pote sexuel. J'ai été le chercher sur les hauteurs de Lyon, dans un bar, il était déjà passablement éméché. Mes angoisses quant à notre relation ont ressurgi. Il ressemble à Christophe dans ses excès, m'y entraîne. On est retourné sur la péniche, je l'ai présenté à ma meilleure amie. Il me faisait un peu honte dans ses commentaires, sa façon d'aborder des filles, des mecs et de parler avec de parfaits inconnus comme quand je prenais l'attitude de Christophe comme autant d'affronts personnels. Elle a souhaité aller finir sa soirée ailleurs. Je ne l'encourageais nullement à nous suivre, je voulais fuir ma honte.Puis nous avons été dans une boîte, tous les deux, l'UC, très gay. On a bu, oui même moi qui conduisais. Je me suis outrageusement faite draguer par une adorable lesbienne, qui me rappelait une de mes élèves de l'an dernier. Puis je retourne près de lui dans une back room, où il me tripotte lascivement au rythme de la musique, titillant mon désir devant tant d'inconnus. Me demande des choses que je lui refuse... J'ai encore un peu de dignité! On a fumé des pétards d'herbe. Les siens et les miens. On est rentrés chez moi. On a bu, encore. Fumé, encore, pris une douche.
Puis on a continué à effectuer notre danse, notre parade rituelle, chercher à se séduire mutuellement. Pas presssés. On a ri. Fiers de sentir le désir monter. Fière de savoir me contenir, sans lui sauter au boxer pour en faire surgir sa somptueuse queue dressée de désir... On s'est embrassé si tendrement. Puis on s'est couchés, fatigués. On a commencé à faire l'amour, pas à baiser comme d'ordinaire, tendrement, des calins, des caresses. Sa façon de me suçotter les seins, de me faire sentir le moindre centimètre carré de ma peau sous ses mains douces et si habiles. Son sourire coquin et canaille. Les frissons qu'il dégage en moi. Notre complicité s'exprime librement dans un lit. Il m'a fait jouir deux fois, a continué. La tendresse a laissé place à une sauvage volupté. Ses mains qui me maintiennent les hanches. Ses dents et sa langue qui m'agacent le cou et me mordillent douleureusement, qui me fouillent l'intimité, sans pudeur j'écarte les cuisses et gémis bruyamment, de longues heures durant, mais c'est si bon. Lui n'avait pas joui. Je voulais le contenter, à tout prix. Il a alors eu la parole qu'il n'aurait pas du avoir. Et moi j'ai accepté sa demande, complètement imbibée et contentée, remarquez, il aurait pu demandé ce qu'il voulait...
On s'est endormi l'un contre l'autre. Il m'a dit au réveil que j'avais ronflé comme une bienheureuse tout le reste de la matinée contre son oreille, l'empêchant de dormir de son côté. Au réveil, c'est dur: on a si peu dormi, à peine deux heures...
Et surtout je regrette. J'ai accepté, j'ai cédé après de pitoyables objections, lors de notre dernier rapport sexuel, j'ai été complètement inconsciente. Mais je crois que je ne le reverrai plus. Il fait ressortir tous mes plus sordides désirs.
Et là, avec mon entorse à la cheville qui va me faire prisonnière de chez moi quelques jours (pas question de grimper mes escaliers en rampant!) j'aurais aimé avoir ne serait-ce que des nouvelles de lui. Même de n'impporte qui. Mais ma solitude me rattrape. Je n'ose l'appeler, lui ou un autre. Jamais pu me risquer à cela, je suis pétrifiée de trouille de montrer ma fragilité. Je n'ai pas le courage d'y aller seule. Il faut que j'arrive à en parler à ma meilleure amie. Cette capote retrouvée arrachée, déchirée dans la précipitation de me pénétrer en la retirant, dans mes draps le lendemain. Oui, à qui pourrais-je demander, si ce n'est à l'Espagnole, de m'accompagner faire un test HIV?

1 commentaire:

Unknown a dit…

lol moi j'en fais bientôt car je me fais piquer pour une histoire de présence d'albumine dans mes urines alors j'ai demandé à mon médecin de faire le test HIV au passage hihi.