samedi 12 janvier 2008

Un week end de larve

Jeudi matin, prise de sang faite... résultats prêts depuis vendredi soir... je dois aller les chercher... mais pas seule. Pas le courage. Le soir, on va au Perroquet bourré, je rentre un peu ivre de mojitos!



Champagne lui aussi a fait ses tests de son côté. On s'appelle quasiment tous les jours. Notre relation a pris une drôle de tournure. Potes d'infortune. Complices encore plus. Désormais ses appels ne sont plus seulement des cris de rut de mâle frustré. On parle. Il remplace un peu ceux qui me manquent, d'un autre qui m'ignore depuis quelque temps.



Mon Espagnole est égale à elle même. Présente mais discrète, qui pose des questions légères pour tater le terrain. Petite Frimousse se fait très présente, malgré son week end en amoureux avec son chéri avec qui cela se passe de mieux en mieux.



Je me sens entourée mais seule dans une bulle de craintes et d'angoisses. Je me renferme chez moi, habillée de loques rassurantes et dévorant les paquets d'oursons guimauves/chocolat apportés par mon amie, qui décidément me connait bien. Elle est ruinée, à découvert dès le 2 du mois, et n'achète que pour moi des friandises qu'elle hésite à s'acheter pour elle. Je l'ai invitée à manger hier au soir, sachant que chez elle le frigo est vide. Je lui ai fait des Tupperwares des restes elle ne les a pas refusés! Puis on est sorties, allant à la Marquise, une péniche, où j'ai noyé mes peurs sous la smirnoff. Mes peurs et mes peines de coeur. Mes sentiments sont si évidents, je les refoule. Pas envie de me faire piétiner le coeur par un homme qui se fiche de moi. Alors je continue sur ma lancée. J'arrête de l'appeler. Si un jour je lui manque, il connait mon numéro.



Je tiens soigneusement écartée ma famille, je serais incapable de taire mes tourments à celles qui me déchiffrent tel un livre ouvert, ma mère et ma soeur... Sauf lundi, j'apporterai le cadeau d'anniversaire de ma mère enfin reçu. Une machine Nespresso. Avec les capsules qui vont avec.



What else? la vie vaut peut-être d'être vécue. Je m'en rends juste compte. Faut que j'arrête mes conneries. Pour survivre...

2 commentaires:

Kinky a dit…

Bien sûr que la vie vaut d'être vécue. Pour peu qu'on prenne le temps de la rendre bandante

Unknown a dit…

Ta vie n'appartient qu'à toi, alors fais-en ce que tu veux ;)